62e Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur – Du 16 au 19 août 2024
MEXIQUE – Pays forfait – Annulation de la tournée en Europe – Covid 19
LES GROUPES
BOSNIE-HERZÉGOVINE
Folklore Ensemble CAJAVEC
de Benja Luka
Le groupe de danse folklorique (KUD) « Čajavec » a été fondé en 1952 avec pour objectifs de rassembler les jeunes, de préserver et de présenter les chansons folkloriques, les jeux et les coutumes du peuple de Bosnie-Herzégovine et de la région de l’ancienne Yougoslavie.
La Bosnie-Herzégovine est un pays de riche tradition culturelle, où différentes influences culturelles et coutumes se sont entremêlées pendant des siècles. Le patrimoine folklorique reflète son histoire, sa diversité ethnique et géographique, visible dans la richesse de ses danses, chansons et costumes folkloriques.
Au cours des 15 dernières années, les ensembles du KUD « Čajavec » ont présenté le riche patrimoine culturel des peuples de la République de Srpska et de la Bosnie-Herzégovine.
Le groupe a participé à de nombreux festivals internationaux du FIDAF, du CIOFF et d’ l’IOV dans les pays suivants : Allemagne, Bulgarie, Chine, Espagne, Grèce, Israël, Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie …..
Il a remporté lors de concours : 22 premières places, 3 deuxièmes et 1 troisième place, ce qui témoigne clairement de la qualité du groupe.
L’Ensemble présente plus de 40 chorégraphies authentiques représentant différentes zones ethno-choréologiques du pays, avec un riche fonds de costumes traditionnels et d’instruments.
Les costumes sont variés et riches en détails, variant selon les groupes ethniques et les régions.
Les danses folkloriques sont diverses et varient souvent d’une région à l’autre. Parmi les danses les plus connues, on trouve : kolo, Sevdalinka.
Ces chorégraphies ne se contentent pas de montrer différents styles de danse et de costumes, elles racontent également des histoires sur les gens et leur mode de vie, préservant et transmettant les traditions aux générations futures. La société culturelle et artistique « Čajavec » réussit à promouvoir et à préserver le riche patrimoine culturel de la Bosnie-Herzégovine grâce à ces programmes.
Au niveau musical, l’Ensemble est accompagné de 2 violons, 1 flûte, 1 accordéon, 1 contrebasse.
GRÈCE
ELKELAM Dance Ensemble
d’Athènes
L’Ensemble ELKELAM a été fondé, à Athènes, en 1982 au sein du Centre Hellénique d’études folkloriques avec comme objectifs : la recherche et l’étude de ce qui constitue la culture folklorique et les traditions grecques, en se concentrant plus particulièrement sur la danse, la musique, les chants et les costumes traditionnels mais aussi de préserver et inspirer l’héritage folklorique.
La danse grecque contemporaine est encore bien vivante. Tous dansent, soit d’une manière « artificielle » de reproduction, soit de manière « naturelle » par auto animation, récréation et participation sociale.
La forme technique et le style particulier de chaque région, dans les événements religieux ou sociaux, avec des éléments caractéristiques locaux distincts, représentent une grande variété qui fait de la Grèce, l’un des pays les plus riches en nombre et en types de danses traditionnelles ou folkloriques venant de plusieurs régions : Thrace, Macédoine, Grèce continentale centrale et sud, Crète, Epire.
Parmi les danses les plus populaires, on trouve : Hasapiko, Kalamatianós, Hasaposerviko. Tsamiko et bien sûr, le sirtaki, probablement la danse la plus stéréotypée, développée dans les années 60 pour le film « Zorba le Grec ».
Les instruments les plus utilisés sont : la clarinette, le violon, le luth, les percussions, la lyre, le bouzouki et la cornemuse.
Le costume pour les hommes est basé sur les uniformes militaires portés pendant la guerre d’indépendance.
Le costume pour les femmes est en général une robe très simple.
L’Ensemble placé sous la direction de Vassilis Dimitropoulos, a réalisé plus de 500 spectacles en Grèce et a participé à plus de 78 festivals internationaux dans 20 pays différents . Il a également reçu de nombreux prix et distinctions pour son niveau artistique.
JAPON
ITOSHIMA NIJO KIZUNA TAIKO
de Ithoshima
Le groupe Itoshima Nijo Kizuna Taiko, fondé en 2003, est un ensemble de percussions qui vient de Itoshima, dans la préfecture de Fukuoka. Il est composé d’adolescents et jeunes étudiants qui vous feront découvrir cet art nouveau.
Les membres, dévoués à la transmission de la culture traditionnelle du taiko, commencent leur pratique dès l’âge de six ans et se perfectionnent à travers des occasions quotidiennes de démontrer leur entraînement.
Les Daikos (tambours japonais) sont des instruments de musique qui reflètent les traditions majestueuses et magiques du Japon. Cet art magnifique au son puissant est transmis traditionnellement de génération en génération sous le système iemoto (le système d’enseignement d’un art traditionnel japonais par un maître), bien que la musique occidentale soit devenue prédominante dans le Japon moderne.
Les instruments de percussion sont les plus primitifs dans toute société, et le taiko existait et était utilisé dans le Japon ancien il y a plus de 2000 ans. Un département de la musique de la cour impériale a été établi au Palais impérial. Ce département est un bien culturel immatériel important, et divers types de taikos sont utilisés tels que : San-no-tsuzumi, Furi-tsuzumi, Dadaiko, Tsuri-daiko, Ninai-daiko, Kakko, Kaiko et Ikko.
Après l’avènement de la classe des samouraïs à partir de l’ère Kamakura en 1192, un nouveau mouvement culturel japonais a émergé. Le taiko a joué un rôle important comme accompagnement et s’est diversifié en diverses tailles et formes. D’autres instruments tels que : le shamisen, le koto et le shakuhachi a influencé la formation de ces formes d’art considérées comme traditionnelles.
Le taiko a toujours été utilisé dans les cérémonies religieuses ou les festivals locaux. Il est très courant de trouver des taikos dans les sanctuaires shinto et les temples bouddhistes. Cela montre que le taiko est étroitement associé à la religion. Les anciens pouvaient sentir la puissance de la divinité dans le son grondant du taiko, qui jouait un rôle de sanctification. Habituellement, des hommes autorisés par le prêtre jouaient du taiko lors d’occasions spéciales. En dehors des cérémonies religieuses, les gens ont toujours apprécié danser au son du taiko lors des festivals locaux. Ces festivals locaux existent encore aujourd’hui et leurs performances uniques de taiko sont un plaisir à regarder.
Le groupe se produit lors d’événements locaux. Il a participé à de nombreux festivals internationaux : en Bulgarie, en Italie, en France et Singapour.
Le groupe a participé à tous les concours de jeunesse au Japon, chaque année et a été récompensé à plusieurs reprises. Il s’est produit également lors d’événements majeurs tels que : le match d’ouverture de la Ligue japonaise de baseball et la Coupe du monde de rugby au Japon.
MEXIQUE - Pays forfait - Annulation de la tournée en Europe – Covid 19
Escena México Compañía de Danza y Mariachis Legado
de Querétaro
Fondée et dirigée par Héctor Hernández ayant à son actif, une carrière réputée avec le Ballet Folklórico de México d’Amalia Hernández, Escena México a à son palmarès plusieurs festivals nationaux et internationaux. Elle est lauréate de plusieurs concours, témoignant ainsi de la qualité de leurs prestations.
Actuellement, la compagnie de danses Escena México est composée de 30 danseurs de Querétaro, situés dans le quartier de San Francisquito, dans l’État de Querétaro. Ces danseurs cherchent à promouvoir la culture mexicaine à travers la danse, en exaltant les coutumes et les traditions de leur Etat et bien sûr de leur pays. Tout en créant un caractère et un style originaux, dont la base est la recherche et la créativité ; dans le but de présenter un spectacle de danse.
Escena México, au vu du contexte violent auquel les jeunes et adultes sont confrontés de nos jours, s’intéresse au développement global ce ceux-ci, à travers la danse et la tradition mexicaines, comme outil qui développe des attitudes telles que : le travail d’équipe, la conscience sociale, la discipline et les soins personnels.
Cela leur permet de trouver différentes manières de construire d’autres réalités, d’affirmer leurs identités et d’agir
Escena México est accompagnée du Marachias Legado, musiciens multi-instrumentistes, qui nous fera apprécier la musique mexicaine traditionnelle vécue depuis leur enfance dans leurs communautés, fêtes et quartiers.
Au sein de leur répertoire, nous retrouvons des chansons populaires au son d’instruments de percussions, de guitares typiques du folklore mexicain, dont le guitarrón, la guitare huapanguera (à cordes pincées ou frappées), la vihuela (petite guitare à 6 cordes) mais aussi au son des trompettes, violons, basses électriques, saxophones, clarinettes.
Depuis 2021, l’Unesco a déclaré le mariachi, patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnaissant son importante et sa contribution à l’identité culturelle du Mexique.
PÉROU
Ensemble « PERU MULTICOLOR »
de Lima
Le Pérou reste un pays qui rappelle l’empire du peuple ancien Inca et ses fabuleuses richesses.
Durant l’ère précolombienne, ce pays connut une brillante civilisation avec l’empire Inca qui qui s’effondra au début du XVIe siècle sous les coups du conquérant espagnol Gonzalo Pizzaro.
Malgré l’occupation espagnole, les Incas ont transmis à leurs descendants, les Indiens et métis actuels, des traces archéologiques remarquables, comme le Machu Picchu.
D’autres éléments de cette époque complète ont également été transmis, le langage, les chants, les danses, les rites, les vêtements et les instruments de musique. Au cours des siècles qui suivirent l’invasion, le peuple péruvien développa de nouvelles traditions, assimilant les influences européennes sans abandonner ses racines andines
C’est, ce folklore très particulier, riche et coloré que propose dans l’Ensemble « Perou Multicolor », fondé en 1999, à Lima par son directeur actuel : Jesus Arriola.
L’Ensemble est composé de jeunes étudiants et professionnels dont l’objectif principal est la recherche, la reconstruction et la diffusion des arts traditionnels péruviens dans le monde.
Les membres viennent de différentes régions du Pérou, qui se sont transformés en messagers de leur race et de leur héritage culturel traditionnel, ce qui fait de ce groupe un creuset de cultures dans un pays qui se projette avec optimisme vers l’avenir.
L’Ensemble est accompagné d’instruments qui dégagent d’agréables mélodies : queña, cornemuse, charango, bombo, pituto, pinkilli. Prononcer leurs noms, c’est déjà de la musique.
Depuis 1999, il est devenu l’un des meilleurs ambassadeurs de la culture traditionnelle péruvienne dans le monde et a su montrer comment la tradition peut être respectée et valorisée par des mises en scènes et des techniques plus contemporaines… avec, il faut le préciser, une troupe d’artistes entièrement professionnelle qui compte parmi les meilleures du pays…
Rien n’est laissé au hasard : qualité musicale, merveilleuse expression scénique, humour, et jusqu’à l’extraordinaire panel de costumes « multicolores » tout aussi vifs que les artistes sur scène.
TAÏWAN
Cho Shui River Art Ensemble
de Yunlin
Fondé en 2002, Cho-shui River Art Dance Ensemble a pour objectif de cultiver des talents, développer les arts martiaux locaux, participer à des activités d’intérêt public, sensibiliser les habitants locaux à l’art martial, de fournir un environnement propice aux arts martiaux et devenir un ambassadeur culturel. La directrice, Wang Shu-Mei, partage également cet objectif de promotion de la culture locale et des arts traditionnels.
L’ensemble de danse aspire à être un groupe créatif en intégrant les arts locaux et internationaux pour démontrer des chorégraphies et des concepts artistiques variés. Avec la conviction de former des danseurs professionnels, l’ensemble met l’accent sur le langage corporel comme base de création de nouvelles concepts de danse artistique. Grâce à l’innovation en matière de chorégraphie et de performance, le groupe vise à devenir plus professionnel et raffiné, à développer une chorégraphie unique et à renforcer sa compétitivité sur la scène internationale.
L’Ensemble de danse ambitionne de s’étendre au monde entier afin de performer et d’augmenter leur notoriété internationale et ainsi offrir des opportunités d’échanges culturels internationaux.
Au niveau du répertoire, on trouve les danses de : la Récolte des Aborigènes Taïwanais, du Paon des Dai qui mêle l’élégance et la beauté relatés par les formes élégantes des danseurs, de Dunhuang aux concepts religieux, de l’Éventail, d’Art Martial, du Lion Traditionnel, des Tambours et de l’Éventail du Nord-Est de la Chine.
Parmi les instruments, on trouve les percussions, et divers instruments traditionnels chinois tells : la « suona » et le « shēng », instruments à vent à anche double ; le « ruan » (guitare-lune) ; le « dizi » (flûte chinoise) ; le « erhu » (violon à 2 cordes) inventé il y a plus de mille ans et le « pipa » (de la famille du luth).
BELGIQUE - FLANDRE
Die Spelewei
de Westerlo
En 1956, Die Spelewei a vu le jour dans le club de l’époque « De Garve » à Westerloo. L’environnement boisé, à proximité d’une ferme authentique en torchis, formait le cadre idéal pour pratiquer l’art populaire flamand traditionnel.
La danse et la musique folkloriques comptent parmi les activités principales grâce auxquelles les membres de Die Spelewei souhaitent entrer en contact avec d’autres cultures.
Die Spelewei est une association de danse folklorique qui a évolué pour devenir une association de danse active. Elle se compose d’enfants et jeunes adolescents, adolescents et adultes qui sont encadrés par des responsables de danse expérimentés.
Depuis sa création, Die Spelewei a traversé toute l’Europe et a participé à de nombreux festivals de folklore en Allemagne, en France, en Pologne, en Hongrie, en Bosnie-Herzégovine, au Portugal… Le groupe est également un invité régulier aux festivals en Belgique.
Les voyages annuels constituent pour les membres une motivation supplémentaire pour pratiquer l’art populaire traditionnel. Ceux qui goûtent à l’atmosphère d’un festival de folklore international y prennent goût très rapidement car les contacts avec des cultures étrangères conduisent toujours à une expérience intéressante et enrichissante, de même que l’échange des propres danses et musiques du groupe constitue un atout particulier pour cela.
Die Spelewei a organisé les Fêtes des Moissons. Cette fête a évolué pour devenir le Festival International de Folklore de Westerlo. Celui-ci a lieu chaque année, sur le parvis du château du 19e siècle, actuellement l’hôtel de ville de Westerlo où environ cinq groupes du monde entier se réunissent pour donner le meilleur d’eux-mêmes.
Die Spelewei présente des danses flamandes, à la fois des danses d’autrefois et des créations nouvelles. La danse folklorique traditionnelle est associée à des vêtements traditionnels.
Les hommes portent des costumes « faits maison » qui étaient portés au 19e siècle dans la région. Le costume est composé d’une chemise, d’un gilet sans manches, d’un pantalon long avec des bretelles, de bas unis et de chaussures en cuir et parfois d’une veste. Le costume est complété par une casquette ou un béret. Le tout est accompagnés d’accessoires authentiques tels que : des sabots, des échasses, un mât de mai et des jougs en bois.
Les femmes portent des costumes qui se composent de deux parties : en haut un corsage et un chemisier et en bas une jupe intérieure, une jupe supérieure, un tablier, des bas unis et des chaussures en cuir, le tout agrémenté d’une coiffe sur la tête. Par temps froid, le costume se complète d’une écharpe ou d’une cape.
Un groupe de danse folklorique sans musique live n’est pas un groupe de danse folklorique, pensent-ils ! Cela signifie que, chaque représentation de Die Spelewei est soutenue par un orchestre maison. L’orchestre maison se compose d’un accordéon, d’un violon, d’une guitare, d’une flûte…
BELGIQUE - WALLONIE
Ensemble Clap’Sabots
de Braine l’Alleud
L’Ensemble Clap’Sabots, un groupe de danseurs passionnés par les traditions populaires et le folklore, depuis sa création en 1977 à Lillois. Sous la direction de Nicole De Keghel, la fondatrice et animatrice du groupe, celui-ci compte près de soixante membres engagés dans la préservation et la célébration de la richesse culturelle de leur pays et d’ailleurs.
Le répertoire de l’Ensemble Clap’Sabots, toujours plus étoffé, est une véritable ode aux danses et musiques traditionnelles. Il comporte des danses de diverses régions de la Belgique telles que : maclottes, scottishs, polkas, mazurkas …
L’ensemble s’est aussi spécialisé dans les danses du folklore international : Arménie, Bulgarie, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Israël, Roumanie, Russie, Slovaquie, Tchéquie, USA…
Il organise fréquemment des rencontres avec des groupes étrangers, offrant ainsi la possibilité de danser et jouer de la musique ensemble. Cela permet de tisser des liens, de partager des expériences et de s’ouvrir à la diversité culturelle à travers le monde.
Par sa passion et son engagement, l’Ensemble contribue à la transmission et au maintien des cultures populaires à travers les générations. On découvre ainsi la richesse du folklore belge et international.
L’Ensemble est composé de petits, de juniors, de jeunes et d’adultes.
Il est membre de la Fédération Wallonne des Groupements de Danses et de Musiques Populaires (DAPO) et est reconnu pour la qualité de son répertoire.
Depuis sa création , l’Ensemble Clap’Sabots représente avec fierté le folklore belge dans de nombreux festivals internationaux et autres manifestations en Belgique et à l’étranger.
A leur palmarès : Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Bulgarie, Allemagne, Roumanie, Pologne, Hongrie, France, Italie, Grande-Bretagne, Tchéquie, Grèce, Québec
Il a participé au Festival Mondial de Folklore de Drummondville (Canada) de l’URSS au Canada,
En 1995, l’Ensemble Clap’Sabots a été l’initiateur de la création du Festival International de Folklore en Brabant Wallon.
L’Ensemble est accompagné d’un duo de musiciens « Mish-Mash », formé en 2022 par Alexandra Salviato, à l’accordéon et Benjamin Postal, à la flûte à bec et à la flûte traversière.
« Mish-mash », depuis le 17e siècle, évoque le méli-mélo inspiré du moyen anglais et du yiddish. D’où le nom du duo, inspiré par la diversité des styles musicaux et provenances des morceaux qu’ils interprètent. A leur répertoire : des morceaux traditionnels et folkloriques, issus de multiples horizons, mais principalement venus des traditions orales. Allant de la musique celtique vivante à des mélodies plus mélancoliques russes.
C’est bien sûr, un répertoire wallon qu’il vous présente au Festival, où le groupe sera en représentation unique le samedi 17 août.
BELGIQUE - WALLONIE
Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois
de Jambes
Créée en 1960, la Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois, composée d’un groupe d’enfants et d’un groupe d’adultes, veille à ressusciter les traditions ancestrales de Jambes, par la musique et la danse.
Les costumes aux tons chatoyants sont ceux qui étaient portés au 18e siècle, les dimanches et jours de fête. Ils furent réalisés d’après des tableaux et gravures exposés, au Musée Groesbeeck de Croix à Namur.
Le répertoire est très varié et comprend la plupart des danses wallonnes traditionnelles : arèdjes, matelottes, mazurkas, passe-pieds, quadrilles, troïkas, valses, …
Certaines danses sont issues des croyances et coutumes de notre région. Par exemple, la polka noire était réputée maudite parce qu’elle provoquait, disait-on, la maladie de la pomme de terre.
Une danse particulière du groupe, le Branle de Mariembourg ou Danse du Bouquet revêt une grande importance historique : les archives rapportent en effet qu’elle fut exécutée devant Louis XIV et sa cour, après le siège de Namur en 1692.
Depuis sa création, le groupe a visité toute l’Europe : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie, le Portugal avec son archipel des Açores et l’Ile de Madère, la Tchéquie, la Suède, la Suisse, avec ces dernières années la découverte de la Lituanie, la Lettonie et de la Pologne.
Sa réputation a traversé l’Atlantique grâce à plusieurs tournées aux États-Unis (Wisconsin, Louisiane et Caroline du Nord) ainsi qu’au Canada, plus précisément à Namur (Québec). Le continent africain n’a pas été oublié, avec la participation au Festival de Louga au Sénégal.
La Frairie assure de nombreuses prestations locales et régionales, sans oublier une participation régulière aux fêtes folkloriques flamandes.
En 2010, à l’occasion de son 50e anniversaire, la Frairie s’est vue décerner le titre de « Société Royale » par le Gouverneur de la Province de Namur, Denis Mathen.
L’ensemble est composé d’une quarantaine de danseurs et musiciens, sans oublier le groupe des juniors composé d’une vingtaine d’enfants.
En septembre 2020, lors de la pandémie Covid, la Frairie s’est produite « masquée aux couleurs du groupe » au Home d’Harscamp dans le cadre des Fêtes de Wallonie.
En juillet 2021, la Frairie a participé au spectacle de Luc Petit « Les Folkloriales de Namur », ce, aux côtés d’autres groupes folkloriques namurois.
La Frairie sera présente les vendredis 16 et lundis 19 août.
ACTUALITÉS
Présentation
de la Bosnie-Herzégovine
Présentation
du Pérou
Présentation générale
du Festival
Présentation
de la Grèce
Présentation
de Taïwan
Présentation
du Japon
Présentation de la Belgique-Flandre
Westerlo
Présentation de la Belgique-Wallonie
Braine-l’Alleud
Présentation
de Jambes
Folklore Ensemble CAJAVEC
de Benja Luka
Le groupe de danse folklorique (KUD) « Čajavec » a été fondé en 1952 avec pour objectifs de rassembler les jeunes, de préserver et de présenter les chansons folkloriques, les jeux et les coutumes du peuple de Bosnie-Herzégovine et de la région de l’ancienne Yougoslavie.
La Bosnie-Herzégovine est un pays de riche tradition culturelle, où différentes influences culturelles et coutumes se sont entremêlées pendant des siècles. Le patrimoine folklorique reflète son histoire, sa diversité ethnique et géographique, visible dans la richesse de ses danses, chansons et costumes folkloriques.
Au cours des 15 dernières années, les ensembles du KUD « Čajavec » ont présenté le riche patrimoine culturel des peuples de la République de Srpska et de la Bosnie-Herzégovine.
Le groupe a participé à de nombreux festivals internationaux du FIDAF, du CIOFF et d’ l’IOV dans les pays suivants : Allemagne, Bulgarie, Chine, Espagne, Grèce, Israël, Italie, Japon, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie …..
Il a remporté lors de concours : 22 premières places, 3 deuxièmes et 1 troisième place, ce qui témoigne clairement de la qualité du groupe.
L’Ensemble présente plus de 40 chorégraphies authentiques représentant différentes zones ethno-choréologiques du pays, avec un riche fonds de costumes traditionnels et d’instruments.
Les costumes sont variés et riches en détails, variant selon les groupes ethniques et les régions.
Les danses folkloriques sont diverses et varient souvent d’une région à l’autre. Parmi les danses les plus connues, on trouve : kolo, Sevdalinka.
Ces chorégraphies ne se contentent pas de montrer différents styles de danse et de costumes, elles racontent également des histoires sur les gens et leur mode de vie, préservant et transmettant les traditions aux générations futures. La société culturelle et artistique « Čajavec » réussit à promouvoir et à préserver le riche patrimoine culturel de la Bosnie-Herzégovine grâce à ces programmes.
Au niveau musical, l’Ensemble est accompagné de 2 violons, 1 flûte, 1 accordéon, 1 contrebasse.
ELKELAM Dance Ensemble
d’Athènes
L’Ensemble ELKELAM a été fondé, à Athènes, en 1982 au sein du Centre Hellénique d’études folkloriques avec comme objectifs : la recherche et l’étude de ce qui constitue la culture folklorique et les traditions grecques, en se concentrant plus particulièrement sur la danse, la musique, les chants et les costumes traditionnels mais aussi de préserver et inspirer l’héritage folklorique.
La danse grecque contemporaine est encore bien vivante. Tous dansent, soit d’une manière « artificielle » de reproduction, soit de manière « naturelle » par auto animation, récréation et participation sociale.
La forme technique et le style particulier de chaque région, dans les événements religieux ou sociaux, avec des éléments caractéristiques locaux distincts, représentent une grande variété qui fait de la Grèce, l’un des pays les plus riches en nombre et en types de danses traditionnelles ou folkloriques venant de plusieurs régions : Thrace, Macédoine, Grèce continentale centrale et sud, Crète, Epire.
Parmi les danses les plus populaires, on trouve : Hasapiko, Kalamatianós, Hasaposerviko. Tsamiko et bien sûr, le sirtaki, probablement la danse la plus stéréotypée, développée dans les années 60 pour le film « Zorba le Grec ».
Les instruments les plus utilisés sont : la clarinette, le violon, le luth, les percussions, la lyre, le bouzouki et la cornemuse.
Le costume pour les hommes est basé sur les uniformes militaires portés pendant la guerre d’indépendance.
Le costume pour les femmes est en général une robe très simple.
L’Ensemble placé sous la direction de Vassilis Dimitropoulos, a réalisé plus de 500 spectacles en Grèce et a participé à plus de 78 festivals internationaux dans 20 pays différents . Il a également reçu de nombreux prix et distinctions pour son niveau artistique.
ITOSHIMA NIJO KIZUNA TAIKO
de Ithoshima
Le groupe Itoshima Nijo Kizuna Taiko, fondé en 2003, est un ensemble de percussions qui vient de Itoshima, dans la préfecture de Fukuoka. Il est composé d’adolescents et jeunes étudiants qui vous feront découvrir cet art nouveau.
Les membres, dévoués à la transmission de la culture traditionnelle du taiko, commencent leur pratique dès l’âge de six ans et se perfectionnent à travers des occasions quotidiennes de démontrer leur entraînement.
Les Daikos (tambours japonais) sont des instruments de musique qui reflètent les traditions majestueuses et magiques du Japon. Cet art magnifique au son puissant est transmis traditionnellement de génération en génération sous le système iemoto (le système d’enseignement d’un art traditionnel japonais par un maître), bien que la musique occidentale soit devenue prédominante dans le Japon moderne.
Les instruments de percussion sont les plus primitifs dans toute société, et le taiko existait et était utilisé dans le Japon ancien il y a plus de 2000 ans. Un département de la musique de la cour impériale a été établi au Palais impérial. Ce département est un bien culturel immatériel important, et divers types de taikos sont utilisés tels que : San-no-tsuzumi, Furi-tsuzumi, Dadaiko, Tsuri-daiko, Ninai-daiko, Kakko, Kaiko et Ikko.
Après l’avènement de la classe des samouraïs à partir de l’ère Kamakura en 1192, un nouveau mouvement culturel japonais a émergé. Le taiko a joué un rôle important comme accompagnement et s’est diversifié en diverses tailles et formes. D’autres instruments tels que : le shamisen, le koto et le shakuhachi a influencé la formation de ces formes d’art considérées comme traditionnelles.
Le taiko a toujours été utilisé dans les cérémonies religieuses ou les festivals locaux. Il est très courant de trouver des taikos dans les sanctuaires shinto et les temples bouddhistes. Cela montre que le taiko est étroitement associé à la religion. Les anciens pouvaient sentir la puissance de la divinité dans le son grondant du taiko, qui jouait un rôle de sanctification. Habituellement, des hommes autorisés par le prêtre jouaient du taiko lors d’occasions spéciales. En dehors des cérémonies religieuses, les gens ont toujours apprécié danser au son du taiko lors des festivals locaux. Ces festivals locaux existent encore aujourd’hui et leurs performances uniques de taiko sont un plaisir à regarder.
Le groupe se produit lors d’événements locaux. Il a participé à de nombreux festivals internationaux : en Bulgarie, en Italie, en France et Singapour.
Le groupe a participé à tous les concours de jeunesse au Japon, chaque année et a été récompensé à plusieurs reprises. Il s’est produit également lors d’événements majeurs tels que : le match d’ouverture de la Ligue japonaise de baseball et la Coupe du monde de rugby au Japon.
Escena México Compañía de Danza y Mariachis Legado
de Querétaro
Fondée et dirigée par Héctor Hernández ayant à son actif, une carrière réputée avec le Ballet Folklórico de México d’Amalia Hernández, Escena México a à son palmarès plusieurs festivals nationaux et internationaux. Elle est lauréate de plusieurs concours, témoignant ainsi de la qualité de leurs prestations.
Actuellement, la compagnie de danses Escena México est composée de 30 danseurs de Querétaro, situés dans le quartier de San Francisquito, dans l’État de Querétaro. Ces danseurs cherchent à promouvoir la culture mexicaine à travers la danse, en exaltant les coutumes et les traditions de leur Etat et bien sûr de leur pays. Tout en créant un caractère et un style originaux, dont la base est la recherche et la créativité ; dans le but de présenter un spectacle de danse.
Escena México, au vu du contexte violent auquel les jeunes et adultes sont confrontés de nos jours, s’intéresse au développement global ce ceux-ci, à travers la danse et la tradition mexicaines, comme outil qui développe des attitudes telles que : le travail d’équipe, la conscience sociale, la discipline et les soins personnels.
Cela leur permet de trouver différentes manières de construire d’autres réalités, d’affirmer leurs identités et d’agir
Escena México est accompagnée du Marachias Legado, musiciens multi-instrumentistes, qui nous fera apprécier la musique mexicaine traditionnelle vécue depuis leur enfance dans leurs communautés, fêtes et quartiers.
Au sein de leur répertoire, nous retrouvons des chansons populaires au son d’instruments de percussions, de guitares typiques du folklore mexicain, dont le guitarrón, la guitare huapanguera (à cordes pincées ou frappées), la vihuela (petite guitare à 6 cordes) mais aussi au son des trompettes, violons, basses électriques, saxophones, clarinettes.
Depuis 2021, l’Unesco a déclaré le mariachi, patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnaissant son importante et sa contribution à l’identité culturelle du Mexique.
Cho Shui River Art Ensemble
de Yunlin
Fondé en 2002, Cho-shui River Art Dance Ensemble a pour objectif de cultiver des talents, développer les arts martiaux locaux, participer à des activités d’intérêt public, sensibiliser les habitants locaux à l’art martial, de fournir un environnement propice aux arts martiaux et devenir un ambassadeur culturel. La directrice, Wang Shu-Mei, partage également cet objectif de promotion de la culture locale et des arts traditionnels.
L’ensemble de danse aspire à être un groupe créatif en intégrant les arts locaux et internationaux pour démontrer des chorégraphies et des concepts artistiques variés. Avec la conviction de former des danseurs professionnels, l’ensemble met l’accent sur le langage corporel comme base de création de nouvelles concepts de danse artistique. Grâce à l’innovation en matière de chorégraphie et de performance, le groupe vise à devenir plus professionnel et raffiné, à développer une chorégraphie unique et à renforcer sa compétitivité sur la scène internationale.
L’Ensemble de danse ambitionne de s’étendre au monde entier afin de performer et d’augmenter leur notoriété internationale et ainsi offrir des opportunités d’échanges culturels internationaux.
Au niveau du répertoire, on trouve les danses de : la Récolte des Aborigènes Taïwanais, du Paon des Dai qui mêle l’élégance et la beauté relatés par les formes élégantes des danseurs, de Dunhuang aux concepts religieux, de l’Éventail, d’Art Martial, du Lion Traditionnel, des Tambours et de l’Éventail du Nord-Est de la Chine.
Parmi les instruments, on trouve les percussions, et divers instruments traditionnels chinois tells : la « suona » et le « shēng », instruments à vent à anche double ; le « ruan » (guitare-lune) ; le « dizi » (flûte chinoise) ; le « erhu » (violon à 2 cordes) inventé il y a plus de mille ans et le « pipa » (de la famille du luth).
Ensemble « PERU MULTICOLOR »
de Lima
Le Pérou reste un pays qui rappelle l’empire du peuple ancien Inca et ses fabuleuses richesses.
Durant l’ère précolombienne, ce pays connut une brillante civilisation avec l’empire Inca qui qui s’effondra au début du XVIe siècle sous les coups du conquérant espagnol Gonzalo Pizzaro.
Malgré l’occupation espagnole, les Incas ont transmis à leurs descendants, les Indiens et métis actuels, des traces archéologiques remarquables, comme le Machu Picchu.
D’autres éléments de cette époque complète ont également été transmis, le langage, les chants, les danses, les rites, les vêtements et les instruments de musique. Au cours des siècles qui suivirent l’invasion, le peuple péruvien développa de nouvelles traditions, assimilant les influences européennes sans abandonner ses racines andines
C’est, ce folklore très particulier, riche et coloré que propose dans l’Ensemble « Perou Multicolor », fondé en 1999, à Lima par son directeur actuel : Jesus Arriola.
L’Ensemble est composé de jeunes étudiants et professionnels dont l’objectif principal est la recherche, la reconstruction et la diffusion des arts traditionnels péruviens dans le monde.
Les membres viennent de différentes régions du Pérou, qui se sont transformés en messagers de leur race et de leur héritage culturel traditionnel, ce qui fait de ce groupe un creuset de cultures dans un pays qui se projette avec optimisme vers l’avenir.
L’Ensemble est accompagné d’instruments qui dégagent d’agréables mélodies : queña, cornemuse, charango, bombo, pituto, pinkilli. Prononcer leurs noms, c’est déjà de la musique.
Depuis 1999, il est devenu l’un des meilleurs ambassadeurs de la culture traditionnelle péruvienne dans le monde et a su montrer comment la tradition peut être respectée et valorisée par des mises en scènes et des techniques plus contemporaines… avec, il faut le préciser, une troupe d’artistes entièrement professionnelle qui compte parmi les meilleures du pays…
Rien n’est laissé au hasard : qualité musicale, merveilleuse expression scénique, humour, et jusqu’à l’extraordinaire panel de costumes « multicolores » tout aussi vifs que les artistes sur scène.
Belgique – Flandre
Die Spelewei
de Westerlo
En 1956, Die Spelewei a vu le jour dans le club de l’époque « De Garve » à Westerloo. L’environnement boisé, à proximité d’une ferme authentique en torchis, formait le cadre idéal pour pratiquer l’art populaire flamand traditionnel.
La danse et la musique folkloriques comptent parmi les activités principales grâce auxquelles les membres de Die Spelewei souhaitent entrer en contact avec d’autres cultures.
Die Spelewei est une association de danse folklorique qui a évolué pour devenir une association de danse active. Elle se compose d’enfants et jeunes adolescents, adolescents et adultes qui sont encadrés par des responsables de danse expérimentés.
Depuis sa création, Die Spelewei a traversé toute l’Europe et a participé à de nombreux festivals de folklore en Allemagne, en France, en Pologne, en Hongrie, en Bosnie-Herzégovine, au Portugal… Le groupe est également un invité régulier aux festivals en Belgique.
Les voyages annuels constituent pour les membres une motivation supplémentaire pour pratiquer l’art populaire traditionnel. Ceux qui goûtent à l’atmosphère d’un festival de folklore international y prennent goût très rapidement car les contacts avec des cultures étrangères conduisent toujours à une expérience intéressante et enrichissante, de même que l’échange des propres danses et musiques du groupe constitue un atout particulier pour cela.
Die Spelewei a organisé les Fêtes des Moissons. Cette fête a évolué pour devenir le Festival International de Folklore de Westerlo. Celui-ci a lieu chaque année, sur le parvis du château du 19e siècle, actuellement l’hôtel de ville de Westerlo où environ cinq groupes du monde entier se réunissent pour donner le meilleur d’eux-mêmes.
Die Spelewei présente des danses flamandes, à la fois des danses d’autrefois et des créations nouvelles. La danse folklorique traditionnelle est associée à des vêtements traditionnels.
Les hommes portent des costumes « faits maison » qui étaient portés au 19e siècle dans la région. Le costume est composé d’une chemise, d’un gilet sans manches, d’un pantalon long avec des bretelles, de bas unis et de chaussures en cuir et parfois d’une veste. Le costume est complété par une casquette ou un béret. Le tout est accompagnés d’accessoires authentiques tels que : des sabots, des échasses, un mât de mai et des jougs en bois.
Les femmes portent des costumes qui se composent de deux parties : en haut un corsage et un chemisier et en bas une jupe intérieure, une jupe supérieure, un tablier, des bas unis et des chaussures en cuir, le tout agrémenté d’une coiffe sur la tête. Par temps froid, le costume se complète d’une écharpe ou d’une cape.
Un groupe de danse folklorique sans musique live n’est pas un groupe de danse folklorique, pensent-ils ! Cela signifie que, chaque représentation de Die Spelewei est soutenue par un orchestre maison. L’orchestre maison se compose d’un accordéon, d’un violon, d’une guitare, d’une flûte…
Belgique – Wallonie
Ensemble Clap’Sabots
de Braine l’Alleud
L’Ensemble Clap’Sabots, un groupe de danseurs passionnés par les traditions populaires et le folklore, depuis sa création en 1977 à Lillois. Sous la direction de Nicole De Keghel, la fondatrice et animatrice du groupe, celui-ci compte près de soixante membres engagés dans la préservation et la célébration de la richesse culturelle de leur pays et d’ailleurs.
Le répertoire de l’Ensemble Clap’Sabots, toujours plus étoffé, est une véritable ode aux danses et musiques traditionnelles. Il comporte des danses de diverses régions de la Belgique telles que : maclottes, scottishs, polkas, mazurkas …
L’ensemble s’est aussi spécialisé dans les danses du folklore international : Arménie, Bulgarie, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Israël, Roumanie, Russie, Slovaquie, Tchéquie, USA…
Il organise fréquemment des rencontres avec des groupes étrangers, offrant ainsi la possibilité de danser et jouer de la musique ensemble. Cela permet de tisser des liens, de partager des expériences et de s’ouvrir à la diversité culturelle à travers le monde.
Par sa passion et son engagement, l’Ensemble contribue à la transmission et au maintien des cultures populaires à travers les générations. On découvre ainsi la richesse du folklore belge et international.
L’Ensemble est composé de petits, de juniors, de jeunes et d’adultes.
Il est membre de la Fédération Wallonne des Groupements de Danses et de Musiques Populaires (DAPO) et est reconnu pour la qualité de son répertoire.
Depuis sa création , l’Ensemble Clap’Sabots représente avec fierté le folklore belge dans de nombreux festivals internationaux et autres manifestations en Belgique et à l’étranger.
A leur palmarès : Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Bulgarie, Allemagne, Roumanie, Pologne, Hongrie, France, Italie, Grande-Bretagne, Tchéquie, Grèce, Québec
Il a participé au Festival Mondial de Folklore de Drummondville (Canada) de l’URSS au Canada,
En 1995, l’Ensemble Clap’Sabots a été l’initiateur de la création du Festival International de Folklore en Brabant Wallon.
L’Ensemble est accompagné d’un duo de musiciens « Mish-Mash », formé en 2022 par Alexandra Salviato, à l’accordéon et Benjamin Postal, à la flûte à bec et à la flûte traversière.
« Mish-mash », depuis le 17e siècle, évoque le méli-mélo inspiré du moyen anglais et du yiddish. D’où le nom du duo, inspiré par la diversité des styles musicaux et provenances des morceaux qu’ils interprètent. A leur répertoire : des morceaux traditionnels et folkloriques, issus de multiples horizons, mais principalement venus des traditions orales. Allant de la musique celtique vivante à des mélodies plus mélancoliques russes.
C’est bien sûr, un répertoire wallon qu’il vous présente au Festival, où le groupe sera en représentation unique le samedi 17 août.
Belgique – Wallonie
Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois
de Jambes
Créée en 1960, la Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois, composée d’un groupe d’enfants et d’un groupe d’adultes, veille à ressusciter les traditions ancestrales de Jambes, par la musique et la danse.
Les costumes aux tons chatoyants sont ceux qui étaient portés au 18e siècle, les dimanches et jours de fête. Ils furent réalisés d’après des tableaux et gravures exposés, au Musée Groesbeeck de Croix à Namur.
Le répertoire est très varié et comprend la plupart des danses wallonnes traditionnelles : arèdjes, matelottes, mazurkas, passe-pieds, quadrilles, troïkas, valses, …
Certaines danses sont issues des croyances et coutumes de notre région. Par exemple, la polka noire était réputée maudite parce qu’elle provoquait, disait-on, la maladie de la pomme de terre.
Une danse particulière du groupe, le Branle de Mariembourg ou Danse du Bouquet revêt une grande importance historique : les archives rapportent en effet qu’elle fut exécutée devant Louis XIV et sa cour, après le siège de Namur en 1692.
Depuis sa création, le groupe a visité toute l’Europe : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie, le Portugal avec son archipel des Açores et l’Ile de Madère, la Tchéquie, la Suède, la Suisse, avec ces dernières années la découverte de la Lituanie, la Lettonie et de la Pologne.
Sa réputation a traversé l’Atlantique grâce à plusieurs tournées aux États-Unis (Wisconsin, Louisiane et Caroline du Nord) ainsi qu’au Canada, plus précisément à Namur (Québec). Le continent africain n’a pas été oublié, avec la participation au Festival de Louga au Sénégal.
La Frairie assure de nombreuses prestations locales et régionales, sans oublier une participation régulière aux fêtes folkloriques flamandes.
En 2010, à l’occasion de son 50e anniversaire, la Frairie s’est vue décerner le titre de « Société Royale » par le Gouverneur de la Province de Namur, Denis Mathen.
L’ensemble est composé d’une quarantaine de danseurs et musiciens, sans oublier le groupe des juniors composé d’une vingtaine d’enfants.
En septembre 2020, lors de la pandémie Covid, la Frairie s’est produite « masquée aux couleurs du groupe » au Home d’Harscamp dans le cadre des Fêtes de Wallonie.
En juillet 2021, la Frairie a participé au spectacle de Luc Petit « Les Folkloriales de Namur », ce, aux côtés d’autres groupes folkloriques namurois.
La Frairie sera présente les vendredis 16 et lundis 19 août.
Le Monde entier à Jambes
Chaque année, la Capitale de la Wallonie s’enrichit d’un titre qui lui est tout aussi envié et qui fait honneur à notre tradition d’accueil, celui de :
CAPITALE MONDIALE DU FOLKLORE !
Depuis 1958, en effet – c’est le plus ancien festival de ce type en Wallonie, Jambes reçoit des délégations venues de tous les continents afin de montrer au public et partager avec lui, dans une ambiance de fête, les couleurs de leurs pays, leurs danses, chants et traditions.
Cette manifestation aussi riche que colorée se déroule traditionnellement le troisième week-end d’août et constitue surtout et avant tout un festival de rencontres, de regards croisés, de rythmes endiablés et de couleurs chatoyantes …
De quoi transporter le public aux quatre coins du monde et nous rappeler que la culture de chacun s’enrichit pleinement au contact de celle de l’autre ! De quoi nous montrer/rappeler aussi combien les traditions du monde, les chants, les danses s’interpénètrent et enrichissent un monde naturellement multiculturel !
La jeunesse du monde et le partage des cultures …
Outre ces activités, de nombreuses prestations sont prévues dans le cadre du Festival, qu’elles soient extérieures au site même ou à d’autres moments prévus avec la complicité de la Ville ou de la Province de Namur. Le programme précis et complet figure sur ce site web et, de façon encore plus précise, dans le programme que vous pourrez acquérir sur place.
Les organisateurs et responsables du Festival, par ailleurs tous bénévoles au sein d’une A.S.B.L, entendent ainsi offrir à chacun un regard partagé sur le monde, en toute amitié et fraternité, avec un accent fortement imprimé sur la jeunesse de ce monde car, comme vous pourrez le découvrir au cours de ce Festival en Belgique, les artistes ont quasi moins de 35 ans et sont heureux de défendre, à travers la diffusion de leur propre culture, le partage de celle-ci au cours de rencontres aussi riches que festives !