GROUPES 2025

GROUPES 2025 – Programmation – Ajustements de dernière minute
La Turquie (suite à un refus de visa) est remplacée par la Macédoine du Nord
Le Honduras sera absent (suite à une recrudescence de Covid et suite aux difficultés politiques et économiques que traverse le pays).
63e FESTIVAL MONDIAL DE FOLKLORE DE JAMBES – NAMUR
GUAM
INETNON GEFPA’GO
Ile de Guam
Inetnon GefPa’go est un programme primé, mis en œuvre par le ministère de l’Éducation de Guam, la Fondation historique Inalahan, l’Office du tourisme de Guam et le secteur privé. Sa mission est de promouvoir la connaissance et la fierté du patrimoine chamorro à travers les arts du spectacle.
Ce programme se traduit par des échanges entre les jeunes et des maîtres artistes traditionnels, des présentations communautaires et des échanges culturels, des représentations dans toute l’île ainsi que la représentation de Guam lors de grandes manifestations touristiques et de festivals folkloriques à travers le monde.
L’adhésion au groupe commence au lycée Southern et à l’Université de Guam, où les élèves suivent une formation approfondie pour intégrer le groupe de l’école. Les élèves sélectionnés continuent ensuite à représenter Guam lors de grands événements insulaires et lors de festivals internationaux.
Au niveau de leur répertoire, nous trouvons, la danse emblématique de l’ancienne époque chamorro et qui s’appelle le Bailan Uritao ou Danse du jeune homme. Elle est inspirée des descriptions historiques des pratiques d’entraînement guerrier des uritao – jeunes hommes célibataires-, qui vivaient dans la maison des hommes, ou Guma’Uritao, avant le mariage.
Les sauts vifs, les cris et le fracas des longs bâtons appelés tunas exigent précision et agilité, témoignant des prouesses du guerrier. Le rythme des bâtons qui s’entrechoquent évoque la construction d’une maison de latte, se terminant par la levée des bâtons formant le ro pointu.
Ceci conduit, généralement à la danse emblématique suivante : le Bailan Lina’la’ ou danse de la vie, qui débute avec l’entrée des danseuses sous le toit voûté formé par les bâtons uritao.
Cette danse représente la danse féminine décrite pour la première fois dans les rapports jésuites. Par pudeur, Rabon créa une jupe et un haut en feuilles de cocotier naturelles pour les femmes, plutôt que la jupe révélatrice décrite dans les documents historiques. Quant aux hommes, ils adoptèrent le sadi’, ou thu, de style micronésien.
Rabon et ses élèves successifs, ainsi que d’autres personnes indirectement influencées par son travail, ont chorégraphié de nombreuses autres danses et écrit de nombreux chants. Lui et ses disciples ont développé des danses autour de trois périodes historiques : l’Antiquité, la période coloniale espagnole et la période contemporaine. Le Festival des arts du Pacifique a eu une influence significative sur le développement de la danse de l’Antiquité, en particulier celle de la maison.
Les instruments traditionnels de Guam sont le belembaotuyan, un instrument à cordes fabriqué dans une courge creuse, et la flûte nasale.
Leur palmarès est impressionnant : Australie, Belgique, Brésil, Bulgarie, Chine, Commonnwealth des Iles Mariannes du Nord (CNMI), Corée, Croatie, Etats-Unis (Hawaï, Washington DC, San Diego, Arizona), Fidji, France, Hawaï, Hong-Kong, Italie, Japon, Macao, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Oman, Palaos, Pays-Bas, Philippines, Roumanie, Russie, Saipan, Samoa américaines, Slovénie, Suisse, Taïwan, Turquie, …
Cet accueil de Guam, un Commonnwealth américain, sis en Océanie – une île de 549 km2, peuplée de moins de 170.000 habitants -, est une première à Jambes, depuis la création du Festival, en 1958.
INDE
KALANJAY Dance Academy
de Mumbai
Fondée à Mumbai en 2010 et dirigée par Madame Vaishali Sagar Chopra, la Kalanjay Dance Academy est spécialisée dans l’enseignement de la danse folklorique et est une fervente défenseuse de la danse folklorique et fusion indienne. Ses professeurs, Rooma Banerjee et Prashant Bhafalekhar, ont joué un rôle important dans sa formation.
L’école compte actuellement quatre cents cinquante élèves et possède un réseau d’anciens élèves de plus de 2 000 danseurs.
Chaque année, les élèves passent des examens reconnus par le gouvernement à la très réputée SUR JHANKAR ACADEMY. Outre les danses folkloriques indiennes, ils apprennent également les danses occidentales, populaires et fusion.
Dans une vibrante célébration du mouvement, de la musique et de la tradition, Kalanjay Dance Academy insuffle l’âme des arts populaires indiens, la magie au riche patrimoine des arts du spectacle à travers le chant, la danse et la musique folkloriques indiens.
La diversité culturelle de l’Inde trouve son expression la plus dynamique dans ses danses et musiques folkloriques.
Des danses rythmées du Garba – danses rituelles et religieuses, aux gracieux tournoiements du Kathak, chaque représentation raconte une histoire, préservant des siècles de tradition tout en rassemblant les communautés.
Depuis des générations, la danse est bien plus qu’un simple mouvement : c’est un langage d’expression, de dévotion et de fête.
De même, les chants folkloriques, ancrés dans la terre et l’esprit de l’Inde, transmettent sagesse, amour et célébration à travers les générations.
Transmettant cet esprit la Kalanjay Dance Academy s’apprête à transformer les marches en expériences culturelles immersives, où chaque pas vibre au rythme de l’Inde.
Les femmes sont parées de vêtements richement brodés et colorés. Les hommes portent le kurta ou le sherwani – richement brodé avec des strass.
Au niveau musical, les instruments d’Inde sont fort anciens et fort complexes. Il en existe une grande variété avec de nombreuses variantes locales, qui font de chacun de ces instruments une œuvre d’art en soi.
Les plus couramment utilisés sont : le sitar, le sarod, le tambura, le sahnai, le sarangi et le tabla, mais, la musique a aussi intégré quelques instruments occidentaux depuis longue date comme le violon et l’harmonium, ou plus récemment : la mandoline ou le saxophone.
L’Académie s’est progressivement imposée comme un pilier du paysage de la danse folklorique indienne et a connu un parcours exceptionnel.
Forts de multiples récompenses, son avenir est prometteur : médaille de Bronze au Festival en Corée du Sud, prix du jury au Festival de Buyukcekmece (Turquie), médaille d’or aux Bambini Del Monde à Agrigente (Italie) …
À plusieurs reprises, KALANJAY a reçu une « standing ovation ».
Kalanjay Dance Academy représente l’Inde dans de nombreux festivals folkloriques internationaux : en Italie (organisé par l’UNESCO), en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, en Corée du Sud, en Espagne, en Grèce, en Pologne, au Portugal, en Turquie …
« Soyez honnête et dévoué à votre art ! » enseigne la directrice à ses élèves.
MACÉDOINE DU NORD
Ensemble Toska
de Štip
L’ « Ensemble Toska » a été fondé en 1944 sous le nom de KUD Vanco Prke et en 1992, il est devenu l’ensemble de danses et de chants folklorique Toska.
Il est composé d’environ 100 membres et est divisé en différents groupes et sections.
Le folklore macédonien possède une diversité de styles et de musiques spécifiques qui témoignent de l’histoire du peuple de Macédoine.
Au niveau du répertoire, l’Ensemble propose des chorégraphies authentiques, hautement rythmées et coordonnées de toutes les régions de Macédoine.
Les danses vous feront découvrir comment les villageois se rassemblaient, pêchaient et comment les filles se réunissaient aux fontaines, voire aux puits, cueillaient les fleurs dans les prés et cultivaient la terre en l’absence de machines.
Des danses de l’Ouest, combinant élégance et complexité (Teškoto, Nevestinskoto, Chamche et Metkalisteto) aux danses du Sud-Ouest avec une rythmique complexe (Komitsko, Berance, Masko oro, Kasapsko et Bufčansko).
Des danses du Sud, avec des éléments martiaux (Kavadarka, Staro, Tikvesko, Rusalii, Dzamalari), aux danses rapides du Nord (Crnogorka, Potrcano, Baba Gjurgja, Cucuk et Krstackata) en passant par les danses rapides de l’Est, rythmées par des pas frappés (Kopacka, Berovka, Ratevka, Malesevka et Arnautsko).
Les costumes nationaux conservent les traces d’anciennes influences culturelles et intègrent les éléments de la vieille balkanique, de l’esclavage et de la culture orientale.
Ils sont caractérisés par la richesse de l’ornementation : éléments en métal et des points de tricot variés et par la couleur rouge. Ils sont généralement faits en laine, en lin, en coton.
La musique macédonienne est proche de celles des autres pays des Balkans, en raison de leur histoire commune, notamment au sein de l’Empire byzantin puis Ottoman ou de l’ex-Yougoslavie. On la retrouve autant en Macédoine du Nord que dans les régions de Macédoine en Grèce et de Macédoine en Bulgarie qui font aussi partie de cette particularité culturelle avec un aspect ethnique et un aspect plus récent.
L’orchestre se compose d’une clarinette, batterie, guitare, contrebasse, harmonica.
Au niveau du palmarès, l’Ensemble s’est produit lors de nombreux concerts en Macédoine.
Il a reçu de nombreux prix et a participé à plusieurs festivals internationaux et intercontinentaux organisés par le CIOFF® : Angleterre, Belgique, Chine, Estonie, Finlande, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie…
MEXIQUE
Grupo de Danza Folklorica Mexicana Nahui-Ollin
de Puebla
Le groupe a été créé en 1994 dans la ville de Puebla, sous la direction d’Antonio Gutiérrez Hernández et Felipe Amador Gallardo.
Il est composé de jeunes étudiants dont l’objectif principal est de mettre en valeur leurs racines autochtones.
Ce groupe de danse naquit dans les locaux du Colegio Puebla, c’est pourquoi il représente officiellement cette institution en bénéficiant du soutien inconditionnel des directeurs, qui ont été, pour une part essentielle de la croissance du groupe, tant au niveau national qu’international.
L’objectif principal est de projeter leurs racines autochtones à travers l’art de la danse traditionnelle et ainsi, diffuser la culture et le folklore mexicains auprès de la jeunesse, tant au Mexique qu’à l’étranger.
Grupo de Danza Folklorica Mexicana Nahui-Ollin possède un riche répertoire de danses nationales et traditionnelles qui reflètent l’origine de chaque état du Mexique et leur relation avec le métissage.
Sones, de l’État de Jalisco – état réputé pour ses Mariachis, ses charros et sa tequila. Jalisco étant un symbole de la culture mexicaine. Ses danses traditionnelles sont remplies de couleurs, de rythmes et de joie, représentant l’histoire et l’esprit du peuple jaliscien.
Huapangos de l’État de Hidalgo – les Huapangos hidalguenses constituent une expression culturelle importante, une danse et musique traditionnelles qui trouvent leurs racines dans le fandango espagnol et le son huasteco, fusionnés avec des éléments locaux. Les huapangos se caractérisent par leur rythme joyeux et leurs pas de zapateado.
Sones Jerezanos de l’État de Zacatecas – les sones Jerezanos sont des danses traditionnelles originaires de la région de Zacatecas. Elles sont composées de pas de zapateado et de pauses, où la femme montre sa coquetterie en exécutant son faldeo devant l’homme.
Sones de Sinaloa Costa – danse folklorique qui est très populaire dans la région côtière de l’État de Sinaloa. Les mouvements de cette danse imitent les vagues de la mer et présentent un mélange de styles influencés par les cultures locale, espagnole et afro-cubaine. Les pas de danse de pascola, judío et matachines étant très distinctifs.
Accompagné d’une formation musicale, Grupo de Danza Folklorica Mexicana Nahui-Ollin participe à des évènements nationaux et internationaux, invité régulièrement par des organismes officiels et privés, ainsi que par des institutions éducatives du Mexique.
Au niveau du palmarès, le groupe s’est produit lors de festivals internationaux en Allemagne, en Argentine, au Canada, en Crète, à Cuba, en Chine, aux Etats-Unis, en France, en Grèce, en Italie, aux Pays-Bas, en Sardaigne, en Suisse.
SLOVAQUIE
Folk Ensemble Vtáčnik
de Prievidza
L’Ensemble folklorique Vtáčnik de Prievidza a été fondé en 1969 par un groupe de jeunes passionnés. Il est placé actuellement sous la direction de Ján Antol et Jakub Petráš.
La Slovaquie est un pays très fier de ses traditions, coutumes et folklore. Il n’est pas difficile de trouver des festivals folkloriques qui offrent une occasion imbattable de découvrir la culture populaire slovaque.
Le répertoire de l’Ensemble folklorique Vtáčnik comprend des danses de la région de Trenčín, mais aussi d’autres régions de Slovaquie : Horná Nitra, Horehronie, Zemplín et Terchová.
Les danses folkloriques slovaques, riches et variées, incluent des styles comme le verbuňk, la polka, le čardáš, et les danses pastourelles, souvent elles sont accompagnées de chants.
Inscrite sur la liste de l’UNESCO, typiquement masculine « le Slovácko verbuňk » est dansée sur une musique particulière appelée les « Nouveaux chants Hongrois », au tempo croissant, à laquelle des pas de danse viennent s’ajouter, elle comprend des sauts mi- hauts et hauts, des demi-flexions des genoux, des tours et des claquements des mains. Elle était à l’origine, la danse d’adieu des nouvelles recrues partant à l’armée et, en même temps, pour faire impression auprès des jeunes filles.
Les chorégraphies s’inspirent des saisons, comme le travail des semailles et des récoltes, la fin des travaux en automne associée aux réjouissances de la fête des moissons, ou encore le filage du chanvre en hiver.
Dans les instruments de musique, on retrouve la fujara (grande flûte à trois trous), la píšťaľka (petite flute en bois avec six trous dont le son est comparable à celui du piccolo), le cymbalum, le violon, la contrebasse et la clarinette jouant un rôle essentiel dans l’interprétation des danses.
Au niveau du costume des dames, il est composé, soit d’un sukňa (jupe), un zástera : tablier porté par-dessus la jupe, un čepiec : coiffe portée par les femmes mariées, un šatka : foulard coloré ou une écharpe portée sur la tête ou autour du cou, un lajblík : gilet court et un mašľa : ruban pour attacher les cheveux ou orner les vêtements, des čarapa : chaussettes tricotées et de krpce : chaussures traditionnelles en cuir.
On retrouve également dla kröj– robe traditionnelle ornée et brodée dont les couleurs prédominantes sont le rouge et le blanc bien que des tons bleus et verts puissent être vus dans la broderie. C’est une évolution du vêtement slovaque du 19e siècle. Il semble que, c’est à cette époque que la noblesse a commencé à permettre aux gens de décorer leurs vêtements et que les habitants des villes ont commencé à le faire. Pour confectionner leurs vêtements, ils utilisaient ce qu’ils avaient sous la main ; principalement du lin, du coton, du chanvre et de la peau de mouton.
Pour les hommes : une veste à courtes manches en laine ou coton, une košeľa : chemise ornée de broderies, un opasok : ceinture traditionnelle souvent large et décorée, un krojový klobúk : chapeau orné de plumes ou de broderies et les široké nohavice : pantalons larges et des čižmy : bottes traditionnelles, souvent en cuir.
Dans le cadre de leur engagement envers la préservation des traditions, l’Ensemble Vtáčnik propose de danser lors cérémonies de mariage. A minuit, la mariée retire son voile et revêt son bonnet traditionnel, tandis que le marié remplace la plume par un chapeau. Le tout au son de la musique et des chants. Les jeunes mariés deviennent ainsi une jeune femme et un jeune homme.
Passionnés et soucieux de partager les traditions et coutumes slovaques, l’Ensemble Vtáčnik s’est produit à de nombreuses reprises en Slovaquie mais aussi à l’étranger.
Il a participé à de nombreux festivals et a parcouru l’Europe du nord au sud, d’est en ouest, littéralement : Allemagne, Irlande, Pologne, République Tchèque, Russie…
BELGIQUE - FLANDRE (Duffel)
De Moeffeleer
de Duffel
Le 29 août 1972 a eu lieu la première réunion de danse, avec quelques danseurs et des jeunes de Duffel, ainsi est né, le Volkskunstgroep De Moeffeleer.
En 1990, le groupe fait peau neuve, on parle alors de groupe d’art populaire avec plusieurs départements : pour les adultes « De Moeffeleer », pour les enfants et les jeunes « Kinnebaba ».
Kinnebaba, nommé d’après « Kinneken Baba », l’enfant d’une famille de géants traditionnels autour duquel, depuis 1973, De Moeffeleer danse en compagnie des enfants et jeunes.
Plus tard, le « Groupe Musique » fut créé, pour les musiciens qui aimaient, de temps en temps, jouer un air folklorique, et ensuite « De Baent », baptisé d’après le nom d’un château populaire connu sous le nom de Kasteel De Locht.
Tout a commencé, dans le département « De Moeffeleer », des danseurs âgés de 16 ans et plus, y interprétaient des danses flamandes, tant traditionnelles que nouvelles, qu’ils présentaient en Belgique et à l’étranger.
En 1979, lors d’un voyage à l’étranger, l’enthousiasme pour le jeu de drapeaux ne s’est pas démenti. Depuis lors, les porte-drapeaux font partie intégrante du groupe et l’art d’agiter les drapeaux a pris sa place dans les représentations et les activités.
En 1984, lors du cinquième anniversaire du jeu de drapeaux, il a été suggéré de fabriquer de la dentelle. Dès lors, les dentellières ont participé pour la première fois à une activité du Volkskunstgroep De Moeffeleer, depuis impossible de s’en passer.
L’orchestre folklorique au sein de De Moeffeleer accompagne les danseurs et les porte-drapeaux. Depuis le début, la musique en direct est essentielle chez De Moeffeleer. Les instruments de l’orchestre folklorique sont toujours acoustiques.
Les instruments sont ceux, qui, sont utilisés depuis des siècles en Flandre, tels que : l’accordéon, le violon et la flûte ainsi l’épinette et le fifre. Parfois, une cornemuse, un dulcimer ou tympanon renforce l’orchestre.
De Moeffeleer présente des danses issues de la riche tradition de danse folklorique Flamande.
Il s’agit notamment, de danses traditionnelles, comme « de kadril », dont, presque chaque village Flamand a sa propre version, dansée lors d’occasions festives — par exemple, il existe le « Lancierskadril van Duffel » originaire de notre propre ville.
D’autres danses folkloriques traditionnelles représentent des événements importants comme : la plantation de l’arbre de Mai ou les mariages, tandis que certaines mettent plutôt en valeur des scènes de la vie quotidienne, comme le travail aux champs.
En plus de ces danses traditionnelles, De Moeffeleer propose aussi de nouvelles danses folkloriques Flamandes créées sur de la musique traditionnelle, basées sur des éléments traditionnels.
Les costumes portés par les danseurs sont inspirés de la tenue traditionnelle portée dans la région de la Campine à la fin du XIXe siècle.
Chez les hommes, on remarque particulièrement le foulard rouge classique et la casquette noire, appelée aussi « faas ». Ils portent une chemise paysanne et des bretelles qui maintiennent leur pantalon.
Les femmes portent sous leur jupe, un jupon et une culotte en coton. Un tablier en lin bleu, repassé et conservé de manière à former un motif en damier, complète la tenue.
Outre leurs prestations en Belgique, leur palmarès est le suivant : Allemagne, Autriche, Estonie, France, Hongrie, Irlande, Pays-Bas, Pologne…
BELGIQUE - WALLONIE (Jambes)
Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois
de Jambes
Créée en 1960, dans la foulée du Festival International de Folklore, la Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois, fête ses 65 ans cette année.
L’ensemble est composé d’adultes et d’enfants, de danseurs, de musiciens et de porte-drapeaux.
Elle a pour objectif de ressusciter les traditions ancestrales de Jambes, par la musique et la danse.
Les costumes aux tons chatoyants sont ceux qui étaient portés au 18e siècle, les dimanches et jours de fête. Ils furent réalisés d’après des tableaux et gravures exposés, au Musée Groesbeeck de Croix à Namur.
Le répertoire est très varié et comprend la plupart des danses wallonnes traditionnelles : arèdjes, matelottes, mazurkas, passe-pieds, quadrilles, troïkas, valses, …
Certaines danses sont issues des croyances et coutumes de notre région. Par exemple, la polka noire était réputée maudite parce qu’elle provoquait, disait-on, la maladie de la pomme de terre.
Une danse particulière du groupe, le Branle de Mariembourg ou Danse du Bouquet revêt une grande importance historique : les archives rapportent en effet qu’elle fut exécutée devant Louis XIV et sa cour, après le siège de Namur en 1692.
Depuis sa création, le groupe a visité pratiquement toute l’Europe : Allemagne, Autriche, Danemark, Espagne, France, Irlande, Italie, Portugal avec son archipel des Açores et l’Ile de Madère, Tchéquie, Suède, Suisse, Lituanie, Lettonie, Pologne…
Sa réputation a traversé l’Atlantique grâce à plusieurs tournées aux États-Unis (Wisconsin, Louisiane et Caroline du Nord) ainsi qu’au Canada, plus précisément à Namur (Québec). Le continent africain n’a pas été oublié, avec la participation à deux reprises au Festival de Louga au Sénégal.
La Frairie est présente dans la plupart des fêtes locales et régionales et représente régulièrement la Wallonie à l´Européade du Folklore.
BELGIQUE - WALLONIE (Namur)
Société Royale Moncrabeau
de Namur
Fondée le 27 septembre 1843 la société Moncrabeau allie au folklore namurois, la philanthropie et l’art oratoire de la menterie.
Avec ses 181 ans d’existence sous sa forme actuelle, la Société Royale Moncrabeau est probablement la plus ancienne société folklorique de Wallonie. Elle est de toutes les manifestations populaires namuroises. Elle a pérennisé le noble art oratoire de la menterie. Le nom de MONCRABEAU en serait-il la plus belle preuve ?
Dans les guinguettes du bord de Meuse, sous les gloriettes fleuries, il n’était pas rare d’entendre pousser la chansonnette. Un certain Nicolas Bosret, musicien aveugle, était particulièrement actif dans ce domaine.
Il est dès lors naturel de retrouver Nicolas BOSRET parmi les fondateurs de la Société et surtout, premier directeur musical de l’orchestre qu’il met rapidement sur pied et auquel il impose un instrument commun « Li flûte à l’agnon » (précurseur du mirliton).
Et tout cela perdure depuis 181 ans avec … « Quarante Molons » , tous passionnés par le folklore namurois.!
Pourquoi Molon ? Dans notre patois wallon, le vocable MOLON désigne la larve de hanneton, petit coléoptère bien connu pour son vol irrégulier.
On dit d’ailleurs d’une personne un peu farfelue : « Ele a one baloûje dins s’tièsse» (un hanneton dans la tête).
Par autodérision, ce nom a été choisi en 1843, dès la création de la Société, pour nommer les Quarante membres composant la Société.
Pourquoi Quarante ? Encore un clin d’œil facétieux ! Cette fois, à la très noble et sérieuse Académie Française, composée de personnages illustres.
Le costume qu’il porte fut créé par l’artiste peintre local Nicolas Jomouton.
Il associe nos couleurs nationales , le noir, le jaune et le rouge aux couleurs françaises, le bleu, le blanc, le rouge. Il s’apparente (sauf le chapeau) à celui des célèbres soldats gascons appelés « mousquetaires », encore un clin d’œil à Moncrabeau.
Composé d’un chapeau d’astronome (ou de l’enchanteur Merlin), tronqué, surmonté d’une flamme, d’une collerette blanche, d’une chasuble noire avec un plastron composé de quatre pictogrammes représentant le « plaisir » : le verre de vin, la pinte de bière et les pipes, le jeu de cartes et la lire du musicien mais aussi la « charité » en arborant une « chirlike » sur laquelle est écrit : « Po lès pôves » (Pour les pauvres), d’une cape bleue, portée à la manière des mousquetaires, bordée d’or, d’une large ceinture blanche, nouée sur le côté droit, d’un pantalon de cavalier noir avec losanges dorés sur les cuisses et de manchettes et guêtres rouges parées d’arabesques dorées.
Au niveau de l’orchestre, Nicolas Bosret a eu l’idée de créer un orchestre « mirlitonnesque » dont il imagina les instruments aussi originaux que les noms qu’ils portaient : le mirliton à soupape, la tête de cheval, la buse-traversière, le violon-seringue, … Des instruments dont il ne nous reste que les noms auxquels notre imagination peut toutefois donner vie au gré de notre imagination !
En 1851, Nicolas Bosret écrit « Le bouquet de la mariée » qui deviendra « Li Bia Bouquet », cette chanson est depuis 1856, l’« hymne namurois ».
L’orchestre des Quarante Molons se présente sur un gradin trapézoïdal étagé qui a naturellement donné naissance à un char pour les cortèges. Autrefois en bois tiré des chevaux, aujourd’hui, il s’agit d’une variante métallique démontable qui tient sur une remorque.
Lors de sa création, la société a instauré la philanthropie avec comme devise « Plaisir et charité ». Le Molon ne s’est jamais séparé de sa célèbre chirlike (tirelire), qu’il tend à chacun dans le but de réunir l’argent qui sera alors destiné aux nécessiteux.
La Royale Moncrabeau était présente lors du 1er Festival International Folklorique de Jambes, le 25 mai 1958 et lors du 12e Festival International de Folklore en 1971
Ce sera une 3e participation pour la Société Royale Moncrabeau.