Conjunto de Danza Folklórica « Expresión Latino Americana » de Cuenca

Grande richesse de la culture équatorienne, le Conjunto de Danza Folklórica «Expresión Latino Americana», créé en 1981, a été récompensé par divers prix et médailles, de nombreuses critiques journalistiques ne cessant de reconnaître la grande qualité de ses prestations tant nationales qu’internationales.
Ainsi, en 1993, la municipalité de Pujilí lui a octroyé le «Prix du Danseur d’Or», dans le cadre du défilé annuel de la célébration du Saint-Sacrement, alors qu’en 2001, le Gouvernement équatorien lui a remis le «Prix du Mérite culturel Dr. Vicente Rocafuerte», entamant un accord de reconnaissance quant à son travail artistique au profit de la culture équatorienne.
Toujours en 2001, à l’occasion du 181ème anniversaire de l’indépendance de la Ville, le Conseil d’État du Bassin de Cuenca lui décerna un accord de reconnaissance pour les vingt années de son excellent travail artistique.
Un an plus tard, en 2002, le Ministère du Tourisme, le désigna comme l’un des représentants officiels des compagnies folkloriques équatoriennes.
Depuis sa création, le 20 avril 1981, ce groupe folklorique a représenté Cuenca dans toutes les provinces du pays ainsi qu’à l’étranger, le palmarès est impressionnant : Allemagne, Belgique, Bolivie, Bulgarie, Chypre, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Israël, Italie, Luxembourg, Mexique, Pays-Bas, Pérou, Tchéquie, Turquie et Russie.
Au sein de la programmation du Conjunto de Danza Folklórica «Expresión Latino Americana», on retrouve le folklore de Cuenca et des différentes provinces de l’Equateur, avec des chorégraphies liées à des fêtes religieuses ou à différentes coutumes du cru. Ainsi, la «Fête de Cañar», les chorégraphies évoquant la vie quotidienne du peuple cañaris, l’agriculture, sans oublier l’évocation dansée de la culture inca, de ses croyances religieuses et de ses coutumes de la vie quotidienne.
La musique andine est considérée comme la musique traditionnelle du pays et consiste en un mélange d’influences précolombiennes et espagnoles. Les principaux rythmes sont le sanjuanito, issue de la tradition populaire dans la région « d’Otavalo », le cachullapi, le yumbo et le danzante.
Ces musiques sont majoritairement jouées lors des fêtes religieuses ou des cérémonies. Les instruments de base sont alors le rondador, une petite flûte de bambou, le guarumo, un cuivre, le charango, une petite guitare à cinq cordes doubles aux sonorités aiguës et une percussion au son lourd comme le bombo.
L’Equateur compte 4 grands groupes ethniques : les indiens, les métis, les créoles/blancs et les noirs, constitués de Jivaros, Secoyas, Awas, Saraguros, Huaoranis, Colorados et Cayapas.
Sur la côte pacifique, d’autres styles de musique se retrouvent, partagés entre les influences espagnoles comme le pasillo ou le pasacalle. Dans la province d’Esmeraldas, les Afro-Equatoriens partagent les musiques issues de la culture noire colombienne, centrées autour du marimba, un gros xylophone en bois, et des percussions. On y danse le bambuco, le currulao ou la bomba, aux sonorités très africaines.

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