Bashkortostan

Agidel
de Salavat, Bashkortostan

L’ensemble folklorique Agidel a été créé en 1962 au Bashkortostan (ex-Bachkirie), une des plus grandes républiques autonomes composant l’actuelle Fédération de Russie et située au sud de l’Oural, où l’Europe rejoint l’Asie.

Cet État est composé d’un grand nombre de nationalités différentes amenant de ce fait une grande variété dans la musique, les chants et les danses. On retrouve dans leur programme aussi bien des danses lyriques qu’humoristiques et même d’autres inspirées par les républiques voisines, tels les Tatars.

Les Bashkirs sont des musulmans d’origine mongole. Les anciens Bashkirs appartenaient aux tribus parlant le turc. Elles portaient le nom de « Bashkorts », ce qui signifie « tête de loup » car selon la légende, un loup était le chef des tribus des régions de l’Oural.

Le groupe Agidel porte le nom d’une rivière qui traverse les majestueuses montagnes et steppes de l’Oural au courant tranquille qui combine une palette multicolore de créations folkloriques.

Cet ensemble a participé à de nombreux festivals aussi bien dans de nombreuses villes russes et autres régions soviétiques qu’à travers le monde remportant de nombreux prix.

Île de Pâques

Matato’a
de Rapa Nui

Créé en 1996, Matato’a est un ensemble de danseurs et musiciens de Rapa Nui, mieux connu comme étant la mystérieuse Ile de Pâques, petite île perdue dans l’Océan Pacifique (à 5 heures de vol de Santiago du Chili) et plus connue pour ses énigmatiques statues, les Moais.

Leur but principal est de valoriser et de transmettre la culture ancestrale de Rapa Nui, tout en faisant un métissage de styles musicaux. En effet, ils ont réussi à combiner des instruments modernes et des traditionnels (mâchoire de cheval, bombo, pierres, etc.).

Dernièrement, Matato’a était l’invité vedette lors de la fête de la Musique organisée à Papeete et après leur spectacle, le public et la critique furent unanimes : « Matato’a enflamme la scène ».

Tout en mélangeant les styles jusque dans leurs habits de scènes, ils portent des confections modernes personnelles tout en arborant fièrement leurs vêtements traditionnels (plumes et fibres naturelles) et leurs « Takona » (identités par les peintures corporelles).

Ils vous impressionneront, séduiront et feront danser dans un spectacle de « Hoko » (expression par les danses et les chants du mana).

Bulgarie

Folklore Company « Sider Voivoda »
de Veliko Tarnovo


Le Folklore Company « Sider Voivoda » a été établi en 1953 dans la ville de Veliko Tarnovo avec le but principal de préserver et enrichir l’art traditionnel du folklore : musiques, danses et chansons. Il fête donc cette année leur 50ème anniversaire.

C’est une compagnie folklorique d’amateurs qui se compose d’un orchestre d’instruments traditionnels, d’un chœur et d’un groupe de danses. Les trois ensembles se complètent afin de créer une exécution inoubliable des rythmes, des mouvements et des mélodies d’ethniques.

Le répertoire du Folklore Company « Sider Voivoda » s’est inspiré de créations originales anciennes et le folklore est issu de la région de Mizia mais, sans exclure d’autres régions bulgares : Trakia, Shopsko, Dobroudja, Pirinsko, Rodopsko.

Leur garde-robe est composée de plus de 800 costumes traditionnels caractéristiques de toutes les régions ethnographiques en Bulgarie.

Depuis sa création, le Folklore Company « Sider Voivoda » a exécuté plus de 3000 représentations. Que ce soit au niveau national ou à l’occasion d’événements internationaux folkloriques. Il a représenté son pays tout autour de l’Europe, de l’Asie et de l’Afrique faisant découvrir la richesse des voix bulgares et la beauté des danses et des costumes de Bulgarie.

Maroc

L’Ensemble de la Troupe du Nord
de Chefchaouen


L’ensemble est originaire de chefchaouen, une petite ville du rif située à une centaine de kilomètres de tanger. Il joue cette musique envoûtante des berbères du nord, aux rythmes complexes et toujours changeants. Un flot mélodico-rythmique à la fois excitant et reposant, où le jeu intercalé des voix d’hommes et de femmes, à la manière d’un sortilège, vous donne une formidable envie de danser. Habillés dans la tradition berbère locale, chanteuses-danseuses et musiciens-chanteurs nous régalent de leurs violes, luths, percussions et voix, mais aussi d’un spectacle magnifique. Dans le répertoire des tribus JBALA au nord-ouest du Maroc, un genre musical appelé la TAQTOUQA. La taqtouqa est placée sous l’égide spirituelle du saint-patron de la tribu, des bani Arous et de jbala Alam descendant de l’Andalousie.

La structure d’une taqtouqa jabaliya complète est traditionnellement la suivante: l’Ar-rayla, prélude instrumental non rythmé, dont la fonction est de présenter le chant dans ses différentes phases. Trois parties rythmiques distinctes suivent ensuite, progressivement animées: la première al-aÏta, est le moment où apparaît un rythme fait de neuf unités soutenant une mélodie. Celle-ci évoque le caractère serein de l’appel et des invocations. La deuxième, al goubbahi est le rythme qui sert à introduire une mélodie plus accentuée. Enfin, la dridka, le final, est l’instrumental rythmique invitant à la danse, et dans lequel les musiciens et les danseurs et les danseuses se libèrent de la rigueur des mélodies imposées par le chant.

L’ensemble actuel de la taqtouqa, tel qu’on le remarque dans La Troupe du Nord, est un curieux mariage d’instruments pour musique assise, comme pour une musique de cortège.

Lettonie

Ensemble de Danses RAITA
de Dikli

Première participation pour la Lettonie. L’Ensemble de Danses Raita a été créé il y a 8 ans. Les membres de cet ensemble ont tous réalisé des études de haut niveau dans le monde musical, mais restent des amateurs. Ils se retrouvent en général après leur travail et prennent un immense plaisir lors des diverses répétitions et les représentations qu’ils donnent. Leur répertoire reprend des danses et musiques de toutes les régions lettonnes mais possèdent également quelques créations originales.

Les différents costumes sont réalisés principalement en laine et sont composés, pour la femme d’une longue jupe à carreaux, d’une chemise blanche et d’une veste courte. La coiffe garnie de dentelles est un élément traditionnel. Les garçons portent un costume avec un gilet brodé au milieu, une chemise blanche et une cravate-foulard.

L’Ensemble de Danses Raita a une vie active assez importante en Lettonie ainsi qu’à l’étranger et nos voisins de Marche-en-Famenne eurent l’occasion de les découvrir chez eux en 2002.

Les instruments musicaux utilisés, par cet ensemble, sont principalement les kokles (cithares), cornemuses, violons, pipes, roseaux, tambours et hochets.

Pays-Bas

Folkloristisch Dansenensemble Nitsanim
de Den Haag

Créé en 1966, le groupe a été accompagné pendant plusieurs années artistiquement par Marius Korpel, son fondateur, jusqu’à ce que sa santé l’ai obligé à se reposer, depuis différents présidents ont dirigé cet ensemble, réalisant un grand nombre d’activités. Sa croissance est telle que les répétitions des danses sont devenues presque quotidiennes, en-dehors des autres activités que les membres ont au sein de leur grande association Nitsanim.

La traduction hébraïque du mot Nitsanim est « fleurs naissantes ». Nitsanim est aussi le nom exotique de cette troupe de danseurs néerlandais. Ces danseurs offrent un mélange de folklore hollandais, médiéval et international dans leurs spectacles, ce qui rappelle entre autre des danses de Roumanie, d’Arménie et d’Espagne.

Ce sont d’authentiques costumes que portent ces danseurs, qui sont en général des pièces uniques, anciennes, précieuses et irremplaçables.

Nitsanim a représenté à de nombreuses occasions son pays, non seulement au niveau national, mais également dans tout le Benelux, outre un grand nombre de pays européens, la Turquie, Israël, Bulgarie, Japon, Pologne et plus récemment en Chine et Karpathos (île grecque dont nous avons eu la joie d’accueillir un ensemble à Jambes).

Les pêcheurs d’Arnemuiden évoluent dans d’authentiques costumes de la Province de Zélande.

Corée du Sud

Son Je Hyun Dance Company et Cham Ga Rak
de Séoul

Ce sont deux ensembles qui nous viennent pour la première fois de Corée du Sud. Le Son Je Hyun Dance Company a été fondé en 1985. Son but est de garder et d’étudier la culture traditionnelle coréenne et la danse en particulier. Cet ensemble a participé à des festivals internationaux au Japon, aux Etats-Unis, à Hong-Kong, aux Pays-Bas et Israël.

Le Cham Ga Rak a été fondé en avril 1990, afin d’entretenir la musique des fermiers du Jinju-Samchunpo. Un grand nombre de membres constituent le groupe. Les joueurs de Kwaenggwari (petit gong) et de Jing (grand gong) portent simplement leurs instruments attachés autour de leur taille. Les musiciens dansent énergiquement au rythme de leur musique. Ce qui rend l’exécution si spectaculaire, c’est la rotation et l’enroulement du ruban de papier le long de leur Sang-mohat.

La musique des fermiers du Jinju-Samchunpo est différente des autres types musicaux originaires de Corée, de par la forme des instruments musicaux et du rythme.

Depuis sa création, l’ensemble Cham Ga Rak a participé à de nombreux festivals de folklore nationaux : le Festival de Folklore de Kyung Nam, le Deuxième Concours National de Musique folklorique, etc. Il a également participé à des festivals outre-mer : le Festival International de Folklore des Enfants I-LAN 2000 à Taiwan, le 16ème Festival National Thaï de Folklore, à Bangkok, la Sixième édition du Festival International CIOFF pour les Enfants et la Jeunesse qui s’est tenue en Allemagne en août 2002.

Belgique

La Frairie des Masuis et Cotelis Jambois
de Jambes

La Frairie des Masuis et Cotelis Jambois, fondée en 1960, se compose d’un groupe d’enfants et d’un groupe d’adultes (danseurs et musiciens) qui présentent en Belgique et l’étranger, un répertoire varié de danses traditionnelles : polkas, mazurkas, matelottes, arèdjes, valses, quadrilles, etc.

Les costumes aux tons chatoyants sont ceux que portaient les paysans les dimanches et jours de fête au 18ème siècle.

Jambes était en effet auparavant une cité principalement vouée à l’agriculture, les Masuis et les Cotelis s’adonnant aux cultures maraîchères ainsi qu’à celles de la vigne et du houblon.

C’est en Sardaigne qu’une trentaine de membres s’est rendue en juillet pour participer à l’Européade du folklore, manifestation d’envergure regroupant plus de 4.500 participants.