Compañía Folklórica Camagua de Camagüey

Avec la Compagnie folklorique « Camagua », que dirige le Professeur Fernando MEDRANO VIREYA, nous sommes au cœur de l’extraordinaire richesse musicale et folklorique de Cuba. Ce ballet, issu de l’Ensemble folklorique « Maraguan », nous propose un voyage dans les racines des traditions caraïbes.

Cette marque est le produit de la transposition sur la scène, en spectacles impressionnants de plaisir visuel et sonore, de la recréation des traditions vivantes dans le cœur d’un peuple chez qui la danse et la musique sont deux des ingrédients fondamentaux de son identité.

Ce n’est pas une affirmation sans fondement. Spectateurs, spécialistes et cadres directeurs de la sphère artistique ont avalisé la connotation d’une trajectoire forgée au cours des présentations à Cuba et dans plus de 400 villes étrangères, conquérant une grande quantité de prix nationaux et internationaux, participant aux plus importants Festivals Internationaux de Folklore du Monde, en majorité sous le patronage du Comité International des Organisateurs de Festivals de Folklore (CIOFF), développant son travail artistique avec un succès singulier en République Dominicaine, au Mexique, au Paraguay, au Chili, an France, en Slovénie, au Portugal, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Suisse.

Dans ce parcours à travers l’Amérique et l’Europe, les interprètes camagüeyens ont obtenus, parmi d’autres reconnaissances de leur mérite, les médailles d’argent (année 2003) et d’or (année 2007) du réputé Concours International de Dijon, en France, considéré comme au faîte en matière de Concours de Danse et musique folklorique dans le Monde.

Son spectacle est une série de tableaux plus dynamiques les uns que les autres. On y découvre d’abord « Cubanisimo ». Une évocation des traditions populaires les plus anciennes et originales. « Por los campos de mi Cuba » raconte les danses du XVIIIème siècle dans les zones rurales. « Caribe soy » dit toute l’influence des peuples de la Caraïbe sur les traditions cubaines. Les musiques et danses de la Jamaïque rythment ce moment du spectacle.

Avec « Homenaje », le ballet nous amène chez les planteurs français et leurs esclaves qui débarquèrent au XVIIIème siècle, apportant un art de vivre raffiné, où la danse figurait en bonne place. Dans les salons, les riches propriétaires dansaient menuets et rigodons. Les esclaves s’adonnaient, eux aussi, à la danse des maîtres. Ils exécutaient le menuet au rythme des tambours africains. C’est dans ce contexte que naquirent les « fiestas de tumba francesa ». Les danses ont gardé leurs figures anciennes, comme le « minué » dont le nom en « patua francés-criollo » vient de menuet. Quelques mots ont subsisté de la langue parlée.

Enfin « Congos trinitarios » rassemble les danses traditionnelles, comme la « Makuta » ou le « Palo », de la région de Trinidad. Les chants et danses multiplient les récits et les légendes. Ils racontent l’histoire d’un passé toujours vivant.

Exubérante par le sourire et la capacité qu’ont ses habitants de s’étonner et de s’émerveiller, l’île de Cuba a gardé sa douceur de vivre, son charme afro-latin, sa beauté un peu fanée que l’on redécouvrira avec passion.

Sur les onze millions d’habitants, les deux tiers sont des descendants des colons européens, surtout espagnols, les autres sont pour partie d’origine africaine, caraïbe ou issus de métissages.

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