61e Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur – Du 18 au 21 août 2023

L’AFFICHE ET LA VIE DU FESTIVAL

Mise en place des visuels promotionnels pour le Festival 2023

Jeudi 20 juillet : Les cubes promotionnels sont en place à Jambes et à Namur...       Samedi 22 juillet : L'affichage continue aux abords de l'Athénée Royal qui nous hébergera à nouveau cette année et sur les panneaux d'expression libre à Jambes....     Lundi 24...

Conférence de presse Festival 1er août 2023

Ce mardi 1er août eu lieu la conférence de presse du 61e Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur qui aura lieu du 18 au 21 août prochain au Hall Omnisports de l’Athénée de Jambes. En présence de Monsieur le Bourgmestre Maxime Prévot, des administrateurs et...

ASSEMBLEE GÉNÉRALE & 1ère RÉUNION DES BÉNÉVOLES – 04.06.23

Le dimanche 06 juin 2023 s'est tenue, à la Maison Jamboise, l'Assemblée Générale du Festival Mondial de Folklore  légalement prévue par les statuts et la 1ère réunion des bénévoles de la 61e édition. Afin de rendre ce moment convivial, un accueil "mini-petit-déjeuner"...

Vitrines du Folklore

Vitrines du Folklore À découvrir, en prélude au week-end du Festival Mondial de Folklore Les expositions du 61e Festival Mondial de Folklore seront mises en place fin juillet et début août. Elles seront visibles dans le cube situé à l'étage de la gare de Namur (Place...

8e banquet du Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur

Le samedi 22 avril 2023 s’est tenu le 8e banquet du Festival Mondial de Folklore de Jambes-Namur, en présence de la Députée Gwenaelle Grovonius, l’Echevine Charlotte Deborsu, la Députée provinciale Geneviève Lazaron, des représentants de la...

LES GROUPES

ARGENTINE

Ballet Folklorique de la Province de Santa Cruz

En février 2014, Daniel Uribe, titulaire d’un poste de directeur, fut invité par le Gouvernement provincial pour démarrer l’un des projets culturels les plus importants de la Province : la création du « Ballet Folklorique de la Province de Santa Cruz ».

Ce projet fédéral vise à former, perfectionner et contenir les jeunes danseurs, interprètes, issus de toutes localités, en donnant ainsi une vision large par rapport à la danse à Santa Cruz, et en la professionnalisant.

Le Ballet Folklorique se compose de 30 danseuses et danseurs, titulaires et suppléant(e)s, musiciennes et musiciens, ainsi que membres de l’équipe de production, tous représentants  les différentes communes : El Calafate, Rio Turbio, November 28, Rio Gallegos, Piedra Buena, Puerto Deseado, Caleta Olivia, Puerot San Juline, Pico Truncado, Las Heras, Koluel, Kaike, Perito Moreno et Los Antiguos.

C’est en février 2016, que professeurs et danseurs, membres de ce groupe, décidèrent de travailler sur le projet de loi du Ballet Folklorique de la Province de Santa Cruz, reconnu officiellement dans les commissions de la législature provinciale.

Actuellement, le répertoire compte dix œuvres folkloriques, créées par les chorégraphes les plus importants du pays, tels que : Arie Sosa, Florencia Passoni, Fernando Rodriguez, Leo Santander…

Se produisant dans différentes villes de la Province de Santa Cruz, ainsi qu’au niveau national, le ballet folklorique a été retenu pour les ouvertures télévisées du plus important Festival argentin, celui de la Ville de « Jesus Maria » sise dans la Province de Cordoba, de 2015 à 2017 et en 2019. Par ailleurs, ils ont participé à d’autres programmes télévisés : « Tu Mejor Samedi » et « Tu mejor Domingo », Canal 9, BS AS (idées du Sud).

Durant la pandémie, le projet s’est développé de manière virtuelle, soutenant différents programmes de formation complets pour les danseurs de toute la Province de Santa Cruz, avec des danseuses et danseurs de premier plan, membres du projet fédéral.

Reconnu par la Confédération interaméricaine des professionnels de la danse, le Ballet Folklorique s’est produit au Congrès et au Sénat argentins ainsi que dans plusieurs festivals internationaux : en Bulgarie, en Colombie, en Italie, aux Philippines, en Roumanie, et en Turquie. Il a également remporté, en 2019, une compétition internationale en Arabie Saoudite.

BULGARIE

Folk Dance Ensemble ORPHEY

de Kardzali

 

L’ensemble des danses folkloriques de la Maison de la Culture a été fondé en 1948.  Il a été applaudi par des milliers de spectateurs en Bulgarie et à l’étranger, dévoilant la beauté et la force du folklore bulgare.

Le répertoire de l’ensemble comprend des chorégraphies de danse traditionnelle de toutes les régions de Bulgarie. Des rythmes irréguliers, des sons musicaux captivants et des costumes magnifiques sont les caractéristiques des danses folkloriques bulgares.

Leur répertoire incluant les différentes régions de la Bulgarie. La région de Trakia, avec la fameuse danse rachenitsa thrace dont les caractéristiques sont les claquement des mains sur les cuisses et les pieds ainsi que le piétinement sur le sol.

La région de Shopski avec la danse du Shopluk, danse agile et légère s’accompagnant d’une coordination parfaite des mouvements du corps ainsi qu’un cri vigoureux.

De la région de Rodopa – région des montagnes, à la région de Severnyashki où les caractéristiques des danses sont la vitesse et la vivacité, en passant par la région de Dobrudza connue pour être le grenier à pain de la Bulgarie où les danses montrent le travail agricole avec sa force, le travail acharné. Les mouvements de la main illustrent le semis, la récolte et le pétrissage du pain.

Les costumes sont différents selon la région. Ils sont confectionnés sur base d’authentiques exemples des costumes traditionnels de différents villages, là, où les danses furent créées.

Le son distinctif de la musique folklorique bulgare vient partiellement de rythmes asymétriques, de l’harmonie et de la polyphonie. Elle est la plus diversifiée au monde de par ses harmonies complexes et ses rythmes très irréguliers.

Parmi les instruments traditionnels, on retrouve le gaida (instrument à tuyaux), la kaval (flûte), le gadulka et le tamboura (instruments à cordes), et le tapan (tambour), ainsi que l’accordéon et la clarinette.

L’ensemble placé sous la direction de Mariayna Likova, a remporté de nombreuses distinctions, lors des concours bulgares, mais aussi lors de nombreux festivals internationaux. En mai 2023, l’ensemble s’est classé au sein du Top 10 de la compétition nationale de danses folkloriques.

Au niveau du palmarès, l’ensemble s’est produit en Algérie, en Autriche, en Corée du Sud, aux Etats-Unis, en Finlande, en Grèce, en Hongrie, en Italie, en Lettonie, en Lituanie, au Maroc, en Pologne, en Russie, en Slovaquie, en Turquie… et bien sûr en Bulgarie.

ITALIE

Associazione Culturale Zampognaro Lagaro
de Pomarolo

Fondée en 2007, par Attilio Gasperotti, l’Association Culturelle « Zampognaro Lagaro » provient de Pomarolo, une petite commune de quelque 2.455 habitants, située au nord dans la province de Trente en région du Trentin-Haut-Adige.
À l’origine, l’intention de donner de la visibilité aux instruments traditionnels, telle la cornemuse, instrument typique du centre et du sud de l’Italie, ensuite la récupération des danses folkloriques du Trentin, oubliées depuis des années. Le projet a commencé lors d’un voyage en Hongrie, en présentant un répertoire de danses italiennes et plus spécifiquement les danses de Trentino.
L’Association a pour but d’étudier les musiques et les danses de la province de Trento, de redécouvrir leurs principales valeurs et de les valoriser à travers un nouveau regard.
Elle est composée de musiciens folkloriques expérimentés, de danseurs, de professeurs de danse folklorique et de jeunes formés à la fois comme musiciens et danseurs capables d’échanger leurs rôles.
Leur répertoire de danses et chansons sont accompagnées d’accordéons, de guitares, de cornemuses, flutes, clarinette, contrebasse et violons.
L’une des choses les plus intéressantes concernant les danses du Trentin est la pratique d’ajouter cris vocaux d’encouragement et tapements de pieds aux danses.
Leur palmarès est impressionnant : Arménie, Bosnie, Espagne, France, Georgie, Hongrie, Portugal, Roumanie, Serbie, Sicile, Sardaigne…
Ils ont participé à divers festivals internationaux : à Tenggarong sur l’ile de Bornéo en Indonésie (2015), à Cacaplava do Sul au Brésil (2016), à Barranca au Pérou (2017), en Kabardino-Balkarie (Russie), à Katmandou au Népal (2018), à Galliate en Italie (2018)…pour n’en citer que quelques-uns.
Ils ont également participé au défilé du Columbus Day, dans le New Jersey (USA) et dernièrement à la 58e Européade à Gotha en ALlemagne.
Leur président-fondateur, Attilio Gasperotti a reçu en 2015 au Vatican, le prix Giuseppe Sciacca pour la promotion et la diffusion des traditions populaires. Il est membre de la Fédération Italienne des Danses Populaires et de l’I.O.V. Italie.

KENYA

African Tumbas of Kenya
de Nairobi

Créé en 1997, African Tumbas of Kenya, cet ensemble folklorique s’est principalement illustré dans l’utilisation de la danse et de la musique folkloriques comme moyen d’expression culturelle, sociale et spirituelle, thème récurrent dans les traditions culturelles africaines.
African Tumbas of Kenya, regroupe de talentueux artistes, danseurs, musiciens et acrobates. Il est placé sous la direction John Maina Macharia et se compose de 35 jeunes.
En tant qu’ambassadeurs culturels, désireux de préserver la richesse de leur patrimoine national, les membres de cet ensemble ont pour objectif principal la recherche et la préservation de toutes les traditions et rituels kényans. Ce, par le biais d’ateliers et de programmes d’échanges culturels au sein des diverses ethnies, mais aussi par l’utilisation de la danse et de la musique comme principaux outils pour amuser, éduquer et résoudre les problèmes sociaux.
La raison pour laquelle, African Tumbas of Kenya est unique est qu’il ne s’agit pas d’un seul groupe ethnique, puisqu’il se compose d’artistes issus de 42 tribus différentes du pays, comme : les Kikuyu de la province centrale ; les Embu, Kamba et Meru de la province orientale ; les Luhya de la province occidentale ; les Kisii et Luode de la province de Nyanza ; les Kalenjin et Masai de la vallée du Rift ; et, enfin et surtout, les Digo et Giriama, de la province côtière.
Leur spectacle comprend un ensemble de danses et de musiques provenant de presque toutes les communautés du Kenya et de certaines autres parties de l’Afrique jouxtant le pays.
Au Kenya, la danse culturelle est un mode de vie. Toutes les danses exécutées ont des significations différentes ou sont exécutées a différentes occasions telles qu’entre autres : la naissance, l’attribution du nom, la circoncision, le mariage et la mort.
Cette tradition trouve ses racines dans le rôle des chasseurs tribaux, alors qu’ils racontaient des histoires de chasse à leur communauté, par le chant et la danse.
Cette pratique se retrouvant dans toutes les facettes de la vie kenyane, révélant l’histoire, les coutumes sociales et les religions des multiples communautés ethniques du pays.
Une danse, issue de la tribu des Masai, représente de simples activités quotidiennes, ainsi que des événements importants dans la communauté kenyane, comme, pour les guerriers tribaux, la cérémonie de passage à l’âge adulte, connue sous le nom d’eunoto.
Cette danse peut être exécutée sous de multiples variations, allant de sa forme de danse sautée, comme on peut le voir dans l’exécution de l’eunoto, a celle d’une représentation visuelle du flirt entre jeunes femmes et hommes.
Toutes ses danses sont exécutées aux rythmes palpitants omniprésents des tambours, souvent accompagnés de toutes sortes d’objets en fer, voire même de calebasses et de chansons, elles-mêmes rythmées autour d’un système d’appel et de réponse.
Les chansons, les danses et les musiques kenyanes, incarnées dans tout le concept de la culture africaine, sont un trésor précieux et une source de fierté pour le peuple kenyan du monde entier, ce qui pourrait aider à défendre la dignité kenyane.
Nous retrouverons dans leur répertoire, les danses isukiti représentant la tribu luhya, exécutées à des occasions telles que des combats de taureaux ou des cérémonies de bienvenue et de mariages.
La danse muchung’ua : danse cérémoniale de la tribu kikuyu exécutée pour accueillir le retour des guerriers ayant remporté une bataille. La danse nyatiti interprétée pour amuser les anciens, par les femmes luo, de la région des lacs. La danse borane exécutée lors des récoltes effectuées par le peuple borana, de la province du nord-est du pays.
La danse ngutha est exécutée par les jeunes guerriers embu pour effrayer l’ennemi lors d’une bataille. En ce qui concerne la danse sengenya, du peuple digo de la province côtière, elle est exécutée pour dire adieu a la mariée, la veille du mariage. Quant à la danse kalungombe, elle est interprétée par de jeunes bergers ndorobo, de la vallée du Rift, chaque fois que les bergers trouvent suffisamment de pâturages pour leurs moutons.
Toutes les danses sont colorées, exécutées avec les costumes traditionnels de leurs communautés respectives.
Ils sont créés avec du kanga : un tissu fin, tissé a la maison ; de la peau de vache, de chèvre ou de mouton ; du kitungi : un matériau brun fabriqué à partir du couvert d’un arbre (le sisal).
Le tissu fait maison est réalisé afin d’imiter les animaux sauvages, comme le léopard et les singes. De fait, si aujourd’hui, tuer des animaux sauvages est un crime, autrefois il était essentiel de pouvoir s’habiller avec des peaux d’animaux.
Les instruments de musique proviennent de différentes communautés. Parmi eux, notons le tung : une corne de gazelle, instrument célèbre des nilots, qui servait à faire passer différents messages. Selon le rythme et le son soufflés, les villageois recevaient des informations importantes.
De même, les tambours, de presque toutes les communautés, n’étaient pas seulement utilisés pour le divertissement, mais aussi pour envoyer différents messages.
En provenance de différents groupes ethniques, nous avons des tambours nommés : chapuo, djembé, kamba, michirima, ngutha et le ohangala, ce dernier étant principalement utilisé lors de séances de spiritismes.
Notons aussi l’utilisation d’instruments traditionnels comme : la chivoti, petite flute en bambou ; l’ishiriri, instrument a une seule corde ; le litung, instrument a 8 cordes ; la marimba, xylophone africain ; le nyatiti ; l’orutu, violon africain ; le tingi et la zumari, trompette en bois.
N’oublions pas les percussions telles que : des cloches de vache kayamba, fabriquées à partir de bois, de graines de calebasse et de roseaux, a secouer latéralement de haut en bas, pour créer le rythme, avec un son doux et fluide ; et des upatu, composés de plateaux en métal placés sur une caisse de résonnance.
En 2017, lors de sa tournée européenne, African Tumbas of Kenya a remporté, en Pologne, le « Grand Prix du Folklore » et fut Lauréat du Prix du Public. Aux Pays-Bas, l’ensemble s’est vu décerner la Médaille d’Honneur au Festival international de Danse et de Musique Op Roakeldais de Warffum.
Aujourd’hui, African Tumbas of Kenya récolte, lors de ses représentations, un grand nombre d’éloges lors de ses participations a de multiples festivals folkloriques à travers le Kenya et en Europe, donnant vie aux riches communautés culturelles de leur pays.
African Tumbas of Kenya, était présent à Jambes en 2007 et il nous revient pour une deuxième participation.
crédit photographique © Els Van Brabant

PARAGUAY

Elenco de danzas República Saraki y Grupo Musical Genesis

de Luque

Le groupe a été créé le 22 août 2015, il est composé de jeunes artistes qui aiment leur culture et qui portent fièrement le drapeau du Paraguay.

Les danses folkloriques paraguayennes sont très joyeuses et vivantes.

Parmi celles-ci, soulignons la « Danse de la Bouteille », qui, est particulièrement très admirée à travers le monde, où les femmes démontrent leur dextérité et leur équilibre, en dansant avec une ou plusieurs bouteille(s) sur leurs têtes.

Leur programme nous fera découvrir également : la danse de « Las Galoperas » – Les Galops- où les femmes dansent avec des vases en argile sur leurs têtes ; la danse de la « Zapateo del Arriero » – chaussure du Muletier- nous montre des hommes exécutant des mouvements de piétinement, avec force et habilité.

Les costumes folkloriques s’inspirent des vêtements traditionnels.

On trouvera pour les femmes : le Typoi ou chemisier en a’o po’i, tissu fin brodé à la main, par des artisans, la nanduti jupe avec de la dentelle paraguayenne, un travail manuel de grande finesse, aux dessins délicats et bien sûr divers accessoires tels : bijoux, fleurs et peignes.

Pour les hommes : la a’o po’I, chemise en tissu d’une grande finesse, avec des broderies de couleurs, créées à la main par des artisans, les pantalons noirs assortis de ceintures en fils de coton de différentes couleurs, confectionnés manuellement par les indigènes, les traditionnels ponchos colorés tissés à la main, les bottes et les foulards ainsi que le chapeau karanda’y.

Au niveau musical, nous trouvons : la polka paraguayenne qui est une musique populaire, à caractère vocal ou instrumental, le nom de ce style musical provenant de l’Europe, inspirée de la polka bohème. Au fil du temps, la polka paraguayenne a acquis sa propre identité, combinant des rythmes binaires et ternaires.

Parmi les instruments employés, on retrouve l’accordéon, le clavier, la guitare, le tambour et la harpe paraguayenne.

Depuis sa création, le groupe a participé à d’innombrables festivals nationaux et internationaux :  en Espagne et au Portugal (entre 2016 et 2018), à l’« Ittiri Folk Festa », en Italie (2019), au « 1er Festival virtuel Pluma de Quetzal » et au « Gala Folklorique international Guerrero » au Mexique, sans oublier le « Festival San Miguel Arcangel de Oro », en Equateur. Il a remporté la « World Folk League India and Canada contest », une compétition virtuelle opposant 120 groupes, issus de 29 pays.

Invité par l’Ambassade du Paraguay, à Lisbonne, en 2022, le groupe a participé aux Festivals « Folk Cinfaes » à Cinfaes, « Sea Week » à Horta et à « Folk Azores » à Angra do Heroísmo, sur l’île de Terceira, dans l’archipel des Açores.

Le groupe est sous la direction artistique et chorégraphique de Maria José Aquino, accompagnés du directeur de la diffusion culturelle Carlos Julian Gonzalez et de la coordinatrice générale  Rita Matiauda.

SINGAPOUR

T3at3r Muzikal Collective

 de Singapour

 La délégation, nous vient avec une collaboration entre les différents danseurs du Teater

Muzikal Collective et d’Atrika Dance Company, ils sont accompagnés des musiciens d’Orchestra Sri Temasek.

Teater Muzikal Collective regroupe de jeunes artistes passionnés de différentes régions et origines, produisant des programmes artistiques malaisiens et singapouriens de qualité.  Leur but est de développer de manière holistique les talents et en inculquant les bonnes valeurs.

Atrika Dance Company, compagnie de danse malaisienne, créée en 1994, développe une approche singapourienne unique, en incluant le cœur et l’âme sans diluer l’essence du message. Fusion de plusieurs sortes de danses traditionnelles et contemporaines qui reflètent la société singapourienne avec des valeurs orientales et des aspirations occidentales.

Orkestra Sri Temasek, soutient et nourrit l’héritage musical malaisien. Ce groupe se produit avec des instruments traditionnels malaisiens et des instruments occidentaux, apportant des saveurs uniques à leurs chansons.

Les genres musicaux ainsi que les chants sous des formes poétiques notamment le pantun, gurindam et syair, incluent plusieurs aspects, selon le genre de danses réalisées. L’asli (traditionnel), ronggeng, inang et joget (danses sociales), dondang sayang (musiques d’affection), keroncong (musique folk), zapin, et ghazal (romance chantée en quatrains poétiques), grenek-grenek (roulades), cengkok (notes mélismatiques).

Les instruments traditionnels employés sont : le gambus (luth à manche court), le oud (luth), le marwas (tambour à une main), le rebana ubi (tambour à main), la seruling (flûte à roseau), le tenawak (gong) ainsi que le violon et l’accordéon.

Leur programme est un mélange de différentes cultures : Malaisien, Chinois et Indien le tout en vivant en harmonie.  Il reflète l’archipel et nous transporte à l’ère du Sultan riche dans sa culture et l’héritage de la simple vie des Malaisiens, peuple de fermiers et de pêcheurs.

Les danses racontent la vie des quartiers qui étaient guidés par les principes, la culture et la religion.  A travers « Mekar Mewangi » (Eclosion des fleurs) – répertoire sur des fleurs qui apportent l’esprit de “Gotong Royong” (être ensemble) et de vivre harmonieusement dans les Kampung (maisons de bois).

Les costumes traditionnels se distinguent principalement par les matériaux, couleurs et coupes du costume.  Par exemple, le Kebaya est composé de Songlet, un matériau tissé avec des fils d’or pour la mariée alors que le même Kebaya est plus ample pour une fille du village.

Ils ont représenté Singapour à divers festivals internationaux en Asie et aux USA.

Une première pour le Festival Mondial qui accueille et ajoute au palmarès : Singapour.

BELGIQUE - WALLONIE (Jambes)

Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois

de Jambes

Créée en 1960, la Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois, composée d’un groupe d’enfants et d’un groupe d’adultes, veille à ressusciter les traditions ancestrales de Jambes, par la musique et la danse.

Les costumes aux tons chatoyants sont ceux qui étaient portés au 18e siècle, les dimanches et jours de fête. Ils furent réalisés d’après des tableaux et gravures exposés, au Musée Groesbeeck de Croix à Namur.

Le répertoire est très varié et comprend la plupart des danses wallonnes traditionnelles : arèdjes, matelottes, mazurkas, passe-pieds, quadrilles, troïkas, valses, …

Certaines danses sont issues des croyances et coutumes de notre région. Par exemple, la polka noire était réputée maudite parce qu’elle provoquait, disait-on, la maladie de la pomme de terre.

Une danse particulière du groupe, le Branle de Mariembourg ou Danse du Bouquet revêt une grande importance historique : les archives rapportent en effet qu’elle fut exécutée devant Louis XIV et sa cour, après le siège de Namur en 1692.

Depuis sa création, le groupe a visité toute l’Europe : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie, le Portugal avec son archipel des Açores et l’Ile de Madère, la Tchéquie, la Suède, la Suisse, avec ces dernières années la découverte de la Lituanie, la Lettonie et de la Pologne.

Sa réputation a traversé l’Atlantique grâce à plusieurs tournées aux États-Unis (Wisconsin, Louisiane et Caroline du Nord) ainsi qu’au Canada, plus précisément à Namur (Québec). Le continent africain n’a pas été oublié, avec la participation au Festival de Louga au Sénégal.

La Frairie assure de nombreuses prestations locales et régionales, sans oublier une participation régulière aux fêtes folkloriques flamandes.

En 2010, à l’occasion de son 50e anniversaire, la Frairie s’est vue décerner le titre de « Société Royale » par le Gouverneur de la Province de Namur, Denis Mathen.

L’ensemble est composé d’une quarantaine de danseurs et musiciens, sans oublier le groupe des juniors composé d’une vingtaine d’enfants.

En septembre 2020, lors de la pandémie Covid, la Frairie s’est produite « masquée aux couleurs du groupe » au Home d’Harscamp dans le cadre des Fêtes de Wallonie.

En juillet 2021, la Frairie a participé au spectacle de Luc Petit « Les Folkloriales de Namur », ce, aux côtés d’autres groupes folkloriques namurois.

BELGIQUE - FLANDRE (Steneke)

Reintje Vos de Steneke

Le groupe a été fondé en 1970, certains jeunes dansaient pour la célébration du 11 juillet à Kemzeke, ils ont tellement aimé, qu’ils ont continué à danser, c’est ainsi qu’est né le groupe. En 1977, le groupe de jeunes Reinaerdijn s’est créé et en 1987 le groupe d’enfants Rosseel

Reintje Vos est un groupe de danse folklorique flamande où jeunes et moins jeunes sont unis à travers le langage de la danse et de la musique.

Les noms des divers groupes sont basés sur l’histoire de Reinaert : Reintje Vos avec ses deux péchés Reinaerdijn (groupe de jeunes) et Rosseel (groupe d’enfants).

Il présente diverses danses traditionnelles flamandes. Cela va des danses de figures et des danses en cercles, aux danses de garçons et de filles, en passant par la danse du bâton et de l’épée.

L’apprentissage de nouvelles danses ainsi que de nouvelles créations sont également présentées afin de montrer à la fois, tradition et innovation au sein du répertoire.

Qui dit danse, dit musique !

Reintje Vos a la chance d’être accompagnés par des musiciens enthousiastes : des accordéonistes, un violoniste, des flûtes à bec, un clarinettiste et un flûtiste.  Ils jouent des mélodies flamandes telles écrites historiquement mais ajoutent leurs propres variations et voix multiples afin que tradition et innovation musicales puissent aller de pair.

Le groupe est accompagné de joueurs de drapeaux où l’agilité, l’adresse, la force et la technique sont essentielles pour exécuter les séries de figures et de lancers qui peuvent atteindre de 5 à 10 mètres de haut. Ceux-ci pèsent environ 4kg et mesurent 2,5m de long et reprennent les armoiries de Stekene, Kemzeke mais aussi d’autres provinces flamandes.

Une performance de drapeaux est un réel spectacle à regarder.

Les vêtements sont aussi authentiques que possible. Grâce à de nombreuses recherches, ils ont pu retrouver deux vêtements de base : des vêtements de travail et des vêtements de fête. La tenue de fête est le costume du dimanche porté par la population rurale dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les filles portent une jupe colorée avec du yack, ornée d’un jabot en dentelle, d’un bonnet avec des oreilles et d’une cape noire assortis. Les garçons portent un pantalon noir, une chemise blanche, un gilet. un foulard rouge ainsi que des «faas» noirs comme couvre-chef. L’habillement traditionnel des garçons correspond – dans la mesure du possible – au métier de leur grand-père.  On retrouve ainsi : un forgeron, un sabotier, un charpentier, un boulanger, un brasseur, un négociant en charbon, un gendarme et de petits agriculteurs.

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